Nature d’éleveurs, la démarche bien-être

Denis Lambert, P.-D.G. du groupe LDC et Gilles Huttepain, directeur LDC amont. - Illustration Nature d’éleveurs, la démarche bien-être
Denis Lambert, P.-D.G. du groupe LDC et Gilles Huttepain, directeur LDC amont.

Le groupe LDC a pour objectif de faire adhérer tous ses éleveurs à la démarche « Nature d’éleveurs » d’ici 2020. Elle vise à mettre en avant qu’élevage en claustration peut rimer avec bien-être animal. Le groupe LDC a lancé officiellement sa démarche « Nature d’éleveurs » lors du Space à Rennes la semaine dernière. « Le consommateur veut des produits de qualité mais surtout de la transparence. L’objectif est de mettre en place progressivement la démarche auprès de nos 5 700 éleveurs d’ici 2020, aujourd’hui une centaine d’aviculteurs sont déjà engagés », lance Denis Lambert, P.-D.G. du groupe LDC. Les 4 axes stratégiques de « Nature d’éleveurs » sont de satisfaire les consommateurs et les clients, respecter les femmes et les hommes qui produisent, respecter la nature et les animaux et enfin rémunérer justement tous les acteurs de la filière. Tous les bâtiments en lumière naturelle Concrètement, pour beaucoup d’éleveurs, cette démarche va nécessiter des investissements afin d’adapter leurs poulaillers. Les volailles doivent avoir accès à la lumière naturelle. « Pour un bâtiment moyen c’est environ 20 000 € d’investissement pour l’équiper de fenêtres », précise Dylan Chevalier, chargé du développement durable pour LDC amont. La densité de volailles par m2 va être abaissée de 22 à 18. Cela sans impact sur la marge de l’éleveur car, selon les responsables de LDC, en baissant la densité, l’indice de consommation va s’améliorer. Des perchoirs, ballots de paille et autres jouets à piquer pour les volailles vont venir enrichir le milieu. Pour l’alimentation des volailles, des matières premières locales et du soja français seront privilégiées. L’autorisation d’exploiter de demain La démarche n’est pas élitiste puisque de nombreux points sont déjà appliqués dans les élevages comme l’accès à l’eau et l’aliment avec du matériel adapté, offrir une qualité de litière et d’air optimale, appliquer les règles de biosécurité et les mesures d’hygiène, développer…

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