La remorque de repaillage acquise en Cuma

Cinq aviculteurs des Côtes d’Armor ont investi en Cuma dans une remorque pailleuse Dussau. Intérêt numéro 1 : elle ne nécessite qu’une personne pour les opérations de repaillage. Et elle est polyvalente sur le type de litière. Avec quatre autres aviculteurs, Florent Duffros a acquis une remorque pailleuse Dussau qui ne nécessite qu’un seul intervenant pour le repaillage de ses poulaillers. « Pas besoin de repousser les poulets. Et ce matériel fonctionne avec les différentes litières utilisées par les éleveurs : paille broyée en big-baller ou en vrac, farine de paille, miettes de paille, granulés de paille, miscanthus. J’ai même essayé avec des cosses de riz… », détaille l’aviculteur qui gère quatre bâtiments de poulets de chair sur une surface totale de 6 750 m2 (avec une SAU de 60 ha). Il s’est installé en 2016 à Caulnes (22). La pailleuse reste dehors Un autre intérêt du matériel acheté par les éleveurs porte sur la gestion sanitaire, importante dans le cadre d’un achat en Cuma : la remorque et le tracteur n’entrent pas dans le bâtiment. « Nous désinfectons les roues avant l’entrée sur chaque site d’exploitation. » Par ailleurs, la remorque dispose d’une centrale hydraulique autonome. D’une capacité de 10 m3, elle est raccordée à un tuyau présent sur chaque bâtiment qui est lui même branché sur un autre tuyau souple suspendu à un rail. La soufflerie se déclenche de l’intérieur grâce à une télécommande. Le paillage se fait sans pénibilité sur toute la longueur du bâtiment, dans tous les recoins, sans avoir à lever les mangeoires et les pipettes. Un godet-pailleur utilisé en début de lot La remorque a été acquise en Cuma (qui a été baptisée Avicaulnes) en 2017 pour un coût de 32 000 € et a d’ores et déjà réalisé autour de 1 000 heures de repaillage. Environ 10 000 € de rails et tuyaux ont été investis au total dans les 5 élevages. « Notre objectif premier était de réduire les pododermatites », précise Florent Duffros. Ce matériel est parfait pour le repaillage mais demande plus de temps de travail que le godet-pailleur fixé sur le téléscopique (AG Dispenser) que l’aviculteur utilise pour le paillage initial de ses lots. Dans les deux poulaillers les plus récents (2 000 m2 en 2016 et 2 200 m2 en 2019), le sol est bétonné. « Dans ces bâtiments, je mets des copeaux de bois en litière, la farine de paille vole trop… La pododermatite y est bien maîtrisée avec des taux de 20-30 % en moyenne par lot. L’emploi du chauffage gaz à combustion indirecte permet d’avoir moins d’eau dans le bâtiment : environ 10 m3 en moins par lot. » L’éleveur s’oriente aussi vers des copeaux dans les deux autres poulaillers plus anciens, sur terre battue, pour différentes raisons : « C’est un meilleur produit pour la tenue de la litière et la préservation des pattes des poulets. La poussière est limitée. Les copeaux coûtent un peu plus cher que la farine de paille, de l’ordre de 10 €/t en plus, mais demandent moins de travail… Ils sont moins lourds dans la remorque. Les producteurs qui m’achètent le fumier en sont satisfaits. »

La remorque de repaillage acquise en Cuma

L’allaitant doit faire sa place sur le marché du haché

Dans les bâtiments nos vaches ont trop chaud

Passer les coups de chaud

L’arbre, un rempart naturel contre la chaleur

Le stress thermique démarre tôt

Le stress thermique ne se résume pas à une température élevée

Peut vous intéresser

Influenza aviaire : Maintenir le niveau d’indemnisation

L’épizootie semble sous contrôle

Rénover à moindre coût pour garder de la marge de sécurité

L’ancien poulailler transformé en séchoir

L’allaitant doit faire sa place sur le marché du haché