Avec la signature de la Charte « Il fait bio dans mon assiette », la commune de Saint-Sulpice-La-Forêt confirme son engagement pour le développement de produits bio en restauration collective.
Après Liffré le 25 avril dernier, Saint-Sulpice La Forêt a signé à son tour la Charte régionale « Il fait bio dans mon assiette », qui vise l’intégration de produits issus de l’agriculture biologique en restauration collective (scolaire, administrative, hospitalière, d’entreprise…). Cette charte, initiée par IBB (Initiative Bio Bretagne), définit les engagements réciproques entre les acteurs de la restauration collective et de la filière bio (fournisseurs et structures d’accompagnement).
[caption id=”attachment_27211″ align=”aligncenter” width=”680″] Gaëlle Grignard, adjointe à l’éducation à Saint-Sulpice-La-Forêt (à gauche), et Julie Boulard, directrice d’IBB (Initiative Bio Bretagne).[/caption]
30 % de produits bio tous les jours
« La démarche vers le bio a commencé il y a une dizaine d’années avec une commission cantine constituée de parents d’élèves. Au départ, un questionnaire a permis de mettre en évidence le souhait des parents d’introduire des aliments bio dans les repas. Progressivement, nous avons mis en place un repas bio par mois pour arriver, en 2013, à intégrer toutes les crudités, les pommes, les poires issues de l’agriculture biologique et un élément bio par jour », retrace Gaëlle Grignard, adjointe à l’éducation à Saint-Sulpice-La-Forêt.
« En 2016, un nouvel appel d’offres a permis de modifier le cahier des charges qui nous lie au prestataire avec 2 éléments bio par jour minimum et particulièrement certains fruits et légumes, tous les yaourts, l’huile d’assaisonnement, tous les féculents. Un de nos fournisseurs en légumes bio est situé à quelques kilomètres sur Mouazé. » Aujourd’hui, la restauration scolaire totalise 30 % de produits bio dans les 120 repas servis en moyenne par jour. Trois menus sont végétariens sur 20 repas et le coût en matière première du repas se situe à 1,50 €.
Pour bien démarrer ce type de démarche, « le plus important est de s’entourer de spécialistes (diététiciens, spécialistes du bio) et de se former à l’introduction des produits bio en restauration collective », conseille Gaëlle Grignard. La commune s’engage également dans la démarche « Mon restau responsable » pour continuer à travailler sur le bien-être des convives, la sensibilisation des enfants et des parents à manger des produits respectueux de l’environnement, ainsi que sur le gaspillage alimentaire et le tri des déchets.