Le bâtiment statique est abandonné au profit du dynamique répondant mieux aux exigences des nouvelles souches de volailles. La recherche de performance pousse les éleveurs à bien étudier les différents systèmes de ventilation avant d’investir.[caption id=”attachment_18775″ align=”alignright” width=”251″] Christian Nicolas, ingénieur au pôle aviculture de la Chambre régionale d’agriculture.[/caption]« Lorsque l’on aborde le sujet de la ventilation des bâtiments avicoles, on se rend compte qu’au fil des années il y a eu des phénomènes de mode. Cela nous fait prendre conscience que ce que l’on fait aujourd’hui ne sera surement pas le système de demain », analyse Christian Nicolas, ingénieur au pôle aviculture de la Chambre régionale d’agriculture. Les premiers poulaillers construits en Bretagne étaient des statiques avec lanterneau et trappes des 2 côtés pour 70 % du parc. Les autres bâtiments étaient des dynamiques avec extraction haute.« C’est à la fin des années 80 qu’apparaissent de nouveaux concepts de bâtiments nommés Britannia, Louisiane, Vénitia ou encore Colorado. » Progressivement, 2 modèles de constructions se sont démarqués portés par les groupements de producteurs qui mettaient en avant le bon rapport qualité/prix et la facilité d’utilisation. « D’un côté, le Colorado, bâtiment dynamique à ventilation transversale en 15 x 80 m. Et de l’autre, le Louisiane, bâtiment clair à ventilation statique transversale en 12 x 100 m. »Maîtriser les volumes d’airAprès de longues années sans investissements liés à différentes crises avicoles successives et à un manque flagrant de marge pour les éleveurs, on sent que cela s’inverse depuis quelques mois. « Aujourd’hui, on voit sortir de terre des poulaillers neufs, d’autres éleveurs en sont au stade du projet. On constate aussi un accroissement du nombre de chantiers de rénovation de poulaillers », déclare Christian Nicolas. Mais aujourd’hui que ce soit en neuf ou en rénovation, la ventilation est inévitablement dynamique. Le…

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