De gauche à droite : Dominique Gueho, directeur, Jean-Pierre Jegourel (secrétaire) Anthony Rouillé (vice-président), Jean-Michel Roger (président) et Thierry Le Corre (trésorier), en réunion de bureau de la fédération des Cuma. - Illustration La traction coûte cher
De gauche à droite : Dominique Gueho, directeur, Jean-Pierre Jegourel (secrétaire) Anthony Rouillé (vice-président), Jean-Michel Roger (président) et Thierry Le Corre (trésorier), en réunion de bureau de la fédération des Cuma.

La traction coûte cher

Dans un contexte difficile, les Cuma tiennent à rappeler le rôle qu’elles peuvent jouer dans l’amélioration de la compétitivité des exploitations. En limitant la charge « tracteur » notamment.

Plus que jamais, il est essentiel de limiter les investissements au strict nécessaire. Pour les responsables de la fédération des Cuma du Morbihan, les tracteurs de forte puissance ne sont pas bien valorisés à l’échelle d’une seule exploitation. « L’amortissement représente au moins 1 000 € par mois ; entre 12 000 et 15 000 € par an. Cet argent pourrait renflouer bien des trésoreries à l’heure actuelle », précise Jean-Michel Roger, président des Cuma 56. Un montant auquel il convient d’ajouter les frais de fonctionnement, le temps de conduite et le matériel tracté. Autrement dit : est-ce bien raisonnable d’immobiliser 75 000 € pour 250 heures de travail par an ? « Il n’y a pas de mal à se remettre en question. Vendre ce matériel qui se déprécie rapidement se discute. Pour une annuité de tracteur, l’éleveur peut se payer une prestation avec chauffeur, pour autant d’heures de travail. Une délégation qui lui permet de se consacrer à d’autres travaux, autour de l’élevage ».

Diagnostics de charges de mécanisation

Le temps des semis de maïs approche. Un exemple pour les responsables des coopératives de matériel : « En Cuma, un hectare de maïs coûte deux fois moins cher (comparé à un agriculteur qui effectue ses travaux) ». Une première étape peut consister à acheter un gros tracteur entre plusieurs éleveurs. La formule « avec chauffeur » peut être envisagée dans un deuxième temps. Dans tous les cas, ils rappellent que des diagnostics de charges de mécanisation peuvent être réalisés sur chaque ferme. Les outils existent. « Il y a de grandes différences de coût alimentaire entre les élevages. Ces différences sont tout aussi importantes pour les charges de mécanisation liées au sol ». On en parle beaucoup moins. Une petite étude permettrait de faire de belles économies dans certains cas….

Hausse de 18 % d’immatriculations de tracteurs en 2016

Selon l’Axema, l’Union des industriels de l’agroéquipement, les immatriculations de tracteurs neufs ont progressé de 25,3 % en février, comparativement à février 2015. Avec + 30 %, les tracteurs standards affichent la plus forte progression. Les tracteurs pour vignes et espaces verts sont un peu en dessous.


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