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Le plein de bonnes idées au Sival

Le salon des productions végétales d’Angers (49) a fermé ses portes la semaine dernière, avec un bilan plus que positif en termes de fréquentation.

La filière productions végétales est dynamique. En témoignent les quelque 22 000 visiteurs qui ont foulé les allées du salon angevin. Spécialisé dans les productions viticoles et cidricoles, le maraîchage et l’horticulture, cette 30e édition a fait la part belle aux dernières innovations technologiques.

Moindre pénibilité

Pour alléger l’utilisateur lors de port de lourde charge, la société Effidence a développé le système de navigation Effinav. « Installé sur tout type de véhicules, le système s’utilise sans télécommande. Le robot Effibot peut ainsi suivre son utilisateur et porter jusqu’à 200 kg. Les applications sont multiples, aussi bien entre des plants de vigne, ou en cultures maraîchères », livre Cédric Tessier, fondateur de la société basée dans le Puy-de-Dôme (63). Avec une vitesse maximale de 7 km/h, il suffit à l’opérateur de presser un bouton pour que le robot lui obéisse. « L’utilisateur appuie sur un bouton pour que le chariot détecte ses jambes et le suive. S’il s’arrête, le robot marque un arrêt.

Quand la caisse est pleine ou que le travail est terminé, il est possible de programmer Effibot pour qu’il retourne en bout de parcelle ». Une aide précieuse pour des petits travaux quotidiens, qui coûte-suivant le modèle 2 ou 4 roues motrices entre 15 et 20 000 €. Difficile en plein champ ou en cultures sous abris de dénombrer les insectes auxiliaires présents. Pour ce faire, la société nantaise Advansee a développé une caméra qui détecte le passage des insectes, mais contrôle aussi les rampants. Initié par le CTIFL (centre technique interprofessionnel des fruits et légumes), pour caractériser les coopérations entre insectes et plantes, le produit se compose d’une caméra disposée dans un petit boîtier vert.

Compter les auxiliaires

« Quelles sont les plantes les plus attractives, ai-je assez d’abeilles dans mes cultures et quelle est leur activité ? Autant de mesures possibles avec la caméra Beecam. Dans un autre registre, la caméra peut filmer une bande de feuille collante et prévenir le producteur en cas d’infestation ou de vol important dans des cultures sous abris », décrit Thierry Corbière, directeur commercial chez Advansee.

[caption id=”attachment_12749″ align=”aligncenter” width=”300″]Beecam, petite caméra qui compte les auxiliaires, a obtenu un Sival d’Argent Beecam, petite caméra qui compte les auxiliaires, a obtenu un Sival d’Argent.[/caption]

Une laine de rochepour les racines

La société Saint-Gobain propose un cube de laine de roche particulier pour les cultures de tomates, aubergines ou encore de concombres : avec une structure de fabrication en fibres croisées, la plante développe ses racines uniquement dans ce substrat, sans sortir de ce cube. Au final, les plants sont plus homogènes. Le matériau semble moins sensible aux manipulations, qu’il soit sec ou mouillé, et convient alors à la mécanisation. Enfin, la double couleur du plastique enveloppant la laine, blanc en extérieur et noir à l’intérieur, accentue l’obscurité à l’intérieur du bloc et contraint les racines à rester confinés à l’intérieur du bloc. Fanch Paranthoën

Vidéo du salon : La vidéo du chariot développé par Effidence est visible sur la page Youtube de Paysan Breton


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