Sur les traces du remembrement breton

Un jeune photographe consulte un vieux journal d'archives devant des étagères remplies de livres. - Illustration Sur les traces du remembrement breton
Lilian Heliot consulte les archives de Paysan Breton. | © Paysan Breton - T. Dagorn

Originaire du Lot et formé à l’ENS Louis Lumière à Paris, Lilian Heliot, 26 ans, est photographe. Installé dans le Nord-Finistère, dans le cadre de sa résidence au Centre d’art Gwin Zegal à Guingamp, il mène un travail de recherche sur la question du remembrement. « C’est un sujet qui a cristallisé, sensible, peut-être parfois tabou. Le remembrement marque un moment charnière dans le développement agricole », explique-t-il. En Bretagne, certains secteurs ont été aménagés très tôt, d’autres plus tard, d’autres pas ou peu… « Ce type de mutation dans le paysage me rappelle les histoires que ma grand-mère me racontait sur l’évolution profonde de la ferme familiale dans le Sud-Ouest qui a évolué d’un schéma traditionnel de polyculture-élevage vers la spécialisation en céréales aujourd’hui. » Alors que désormais « des politiques pour replanter existent », Lilian Heliot est à la recherche de « traces du remembrement » dans les départements bretons. Sur le terrain, il photographie parfois. Mais il aimerait surtout rencontrer des agriculteurs, des conducteurs d’engins ou des témoins pour lui raconter leurs souvenirs du remembrement chez eux, lui montrer des photos ou des documents. Pour le joindre : 06 30 13 73 88 ou contact.remembrement@gmail.comToma Dagorn…

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