Entre 2023 et 2024, l’Anefa 29 a mené une enquête auprès de 840 étudiants bretons (terminale, BTS, licence, bac pro…), dont 43 % ne sont pas issus du milieu agricole. Pour cet échantillon, l’employeur idéal doit faire preuve de respect, d’écoute, de confiance et de bienveillance, soulignant ainsi l’importance du facteur humain pour ces jeunes salariés. D’ailleurs, les étudiants ayant été confrontés à des situations délicates en stage ou en entreprise évoquent principalement des problèmes relationnels avec leur référent. Pour la grande majorité des jeunes enquêtés, une offre d’emploi doit indiquer clairement le salaire. Celui-ci est important, mais pas décisif : la prétention salariale de l’échantillon est comprise en moyenne entre 1 500 et 1 600 € net/mois. La présentation du poste proposé constitue également un atout, tout comme celle de l’entreprise ou de l’exploitation. Enfin, pour 72 % des répondants, la durée hebdomadaire idéale de travail est supérieure ou égale à 39 heures. Par ailleurs, 43 % se disent prêts à travailler deux week-ends sur quatre afin de gérer les astreintes. À noter que les réponses varient entre les personnes issues et non-issues du milieu, les premières étant moins réticentes à travailler plus longtemps. La moitié des salariés La génération Z, composée des personnes nées après 1995, représente aujourd’hui environ 25 % des effectifs des entreprises. Les études sociologiques montrent qu’elle est particulièrement sensible à l’ambiance au travail, à l’autonomie ou encore à l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée. La fidélité à l’entreprise est d’ailleurs étroitement liée à ces éléments : même si le salaire ne correspond pas totalement aux attentes d’un employé, celui-ci peut choisir de rester s’il s’y sent bien et si son employeur lui accorde sa confiance. Alexis Jamet…
Dossier technique
La génération Z et le monde du travail
Représentant désormais une part majeure des actifs, la génération Z redéfinit les Codes du travail.
