Caractériser plus vite les variétés

Rapidité, essais raisonnés, maîtrise des coûts… Combiner le marquage moléculaire à du phénotypage classique accélère le processus de caractérisation des variétés de blé tendre et d’orge à l’inscription.

Un champ de blé tendre - Illustration Caractériser plus vite les variétés
Un essai variétal en blé. | © Arvalis

Lancé en 2020, le projet Casdar Cap-Phenogen, coordonné par le Geves avec Arvalis, l’Inrae et l’UFS, a démontré la faisabilité d’une nouvelle approche pour caractériser les résistances variétales du blé tendre et de l’orge dès la première année d’inscription au Catalogue français. Cette méthode repose sur le marquage moléculaire, un outil capable de détecter rapidement la présence ou l’absence d’un gène de résistance dans l’ADN d’une variété. Une avancée majeure pour accélérer l’inscription des variétés Un marqueur moléculaire fonctionne comme une étiquette génétique ciblant une zone précise du génome. Grâce à des techniques de laboratoire, il permet de repérer si la forme active d’un gène de résistance est présente. Le génotypage ainsi obtenu offre une prédiction précoce du comportement de la variété, avant même les premières observations au champ. Cap-Phenogen a appliqué cette approche à six couples culture/maladie/gène-cible, trois pour le blé tendre et trois pour l’orge. Dès leur arrivée dans le dispositif Vate, les variétés peuvent être triées en laboratoire : celles qui possèdent le gène de résistance recherché sont identifiées immédiatement. Réduire le nombre de variétés en année 2 Cette étape précoce transforme l’organisation des évaluations. En première année, le marquage moléculaire permet de confirmer ou non la présence d’un gène majeur de résistance. Une variété dont le comportement au champ est cohérent avec son génotype peut ainsi être considérée comme résistante dès l’année 1, ce qui réduit fortement le nombre de variétés à réévaluer en année 2. Les essais de deuxième année se concentrent désormais sur les situations d’incertitude : résultats au champ difficiles à interpréter ou divergences entre génotypage et phénotypage. Le CTPS a défini des règles de décision pour chaque maladie étudiée : le phénotypage au champ reste prioritaire. Le marquage ne détecte en effet que quelques gènes majeurs et l’absence de gène identifié n’exclut…

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