Le parrainage, un outil apprécié pour s’installer

Le projet d’installation de Joris Kerjean s’est concrétisé à Ploumoguer. Après avoir été stagiaire, il s’est installé après un parrainage sur la ferme d’André et de Gilbert Quinquis.

Deux personnes devant des vaches - Illustration Le parrainage, un outil apprécié pour s’installer
De gauche à droite : Joris Kerjean et André Quinquis. | © Paysan Breton – F. Paranthoën

Organisé par la Chambre d’agriculture, la quinzaine de l’installation et de la transmission est un évènement régional qui sert à mettre en relation cédants et repreneurs (voir encadré). En Bretagne, « la population agricole vieillit, mais le nombre d’installations reste stable. Sur le territoire de Brest, nous connaissons une très bonne dynamique », remarque Lénaïg Terrom, élue à la Chambre d’agriculture du Finistère. Ces 15 jours dédiés à la reprise d’exploitations serviront également à évoquer « les formalités à suivre ; il faut compter en moyenne 2 ans pour que le cédant trouve son repreneur et fasse toutes les démarches. Aussi, on sous-estime le détachement du cédant à son outil : c’est humainement dur, nous avons des services dédiés pour lever ces blocages », rassure Rose-Marie Derrien, conseillère transmission. Une période qui met au clair la transmission De stagiaire à éleveur Le parcours d’installation de Joris Kerjean est un bon exemple qui illustre les possibilités pour se lancer dans le métier. Non-issu du milieu, il se passionne dès son plus jeune âge pour l’agriculture en se rendant dans la ferme de son oncle. En 2015 et pendant ses études au lycée du Nivot, il frappe à la porte d’une exploitation de Ploumoguer pour effectuer un stage. « Le feeling est passé tout de suite », se souvient-il. Un second stage puis un remplacement pendant l’été poursuit cette expérience. La structure comptait à l’époque 4 associés, la question du départ à la retraite de certains membres se posait. Joris Kerjean réalise son stage de BTS en 2018, toujours sur cet élevage laitier. « Mon rapport de stage avait pour sujet mon installation ici ». Mais à cause d’une conjoncture compliquée, ce projet n’aboutit pas, le Finistérien devient salarié. L’exploitation compte alors 100 vaches et 150 ha de SAU ; 2 des…

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