Le porc est historiquement la première viande consommée en France. En 2024, la volaille qui représente une consommation de 30,89 kg/habitant/an rattrape le porc avec ses 30,93 kg/habitant/an. La consommation de l’ensemble des volailles avait dépassé le bœuf en 2013 et en 2022, le poulet à lui seul a dépassé la viande bovine. « Cette diminution de consommation de viande bovine au bénéfice de la viande de porc ou de la volaille est fortement liée à la différence de prix avec des viandes blanches en-dessous de 10 €/kg », analyse Mathieu Désolé, du service économie de l’Itavi. La dynamique de consommation de la viande de volaille est totalement déséquilibrée d’une espèce à l’autre. En 5 ans, la consommation de poulet a progressé de + 21 % quand dans le même temps la dinde est à -14 %, le canard à – 8 % et la pintade à – 23 %. Le poulet standard plébiscité Ces dernières années, la tendance est à la baisse de consommation de viande de volaille à domicile (63 %) au bénéfice d’une augmentation en restauration hors domicile (37 %). « Le poulet entier qui représentait plus de la moitié des achats dans les années 2000 ne représente plus que 15 % aujourd’hui. Ce sont les découpes (51 %) et les préparations à base de volaille (33 %) qui sont maintenant les stars des assiettes », commente Mathieu Désolé. La production s’organise pour répondre à la demande. L’année 2024 est marquée par une production record de poulet en France. Le poulet sous signe de qualité (label, bio et autres) a tendance à diminuer ou au mieux à se maintenir par rapport à 2023. C’est la production de poulet standard qui s’est fortement développée sur 2024 pour répondre aux besoins en découpe et en produits élaborés. En 5…
La consommation de poulet progresse
En 2024, la consommation de volaille par habitant rattrape celle du porc. Tirée par le poulet, la demande progresse plus vite que la production, entraînant une hausse des importations.
