Ce mélange de céréales et de protéagineux, bien adapté au climat océanique, offre une ressource fourragère équilibrée et contribue à la fertilité des sols grâce à la fixation d’azote des légumineuses.La réussite du semis repose sur une préparation soignée du lit de semences : sol ressuyé, nivelé et bien émietté pour assurer un bon contact graine-sol. Le semis peut être réalisé au combiné ou à la herse rotative, à 3 à 5 cm de profondeur selon les espèces, avec rappui indispensable. Dans les mélanges incluant féverole, on l’implante plus profondément – jusqu’à 8 cm –, idéalement lors d’un passage séparé.En Bretagne, la fenêtre de semis s’étend de fin septembre à fin octobre. Un semis trop précoce favorise les limaces et le déséquilibre du mélange ; trop tardif, il compromet l’enracinement avant l’hiver, surtout pour les protéagineux. Les graines doivent être bien mélangées dans la trémie pour maintenir l’homogénéité du semis.Production de 1 t/ha MS par moisCôté densité, viser 130 à 160 kg/ha selon la composition : triticale, avoine ou seigle avec pois, vesce ou féverole. Le choix d’espèces locales et complémentaires (un bon tuteur, une légumineuse couvrante) favorise une végétation équilibrée et limite les adventices.Une fumure organique au semis stimule le démarrage ; aucun azote minéral n’est nécessaire si la part de légumineuses est suffisante. Bien implanté, le méteil assure 6 à 10 t MS/ha et se récolte entre fin avril et fin mai, au stade laiteux-pâteux des céréales, pour un fourrage riche en fibres et en protéines….
Bien implanter son méteil d’automne
Octobre marque la période idéale pour semer les méteils fourragers en Bretagne.
