Avant de s’installer à Brandivy sur des terres familiales en jachère, Élodie et Camille ont obtenu un BPREA et travaillé quelques mois en ferme maraîchère ou à la CIAP de Théhillac (56). Toutes deux voulaient produire en agriculture biologique. « Nous étions trois au démarrage, mais notre associé nous a quitté en début d’année, pour divergences d’objectifs », indiquaient les deux maraîchères, lors de la journée de présentation des résultats des microfermes, organisée par le Gab. Un contre temps, vite dépassé, car la Ferme du Cordier a réalisé 48 600 € de chiffres d’affaires entre janvier et octobre 2023. Les objectifs sont bien définis : « Nous voulons produire en MSV (maraîchage sur sol vivant). Nous avons acheté de la paille, des fumiers et nous récupérons des tontes, des broyats et du mauvais foin pour conserver un bon taux de matière organique dans le sol (8 % actuellement) ». Deux types de bâches sont utilisées : d’ensilage, récupérées dans le voisinage, et des toiles tissées. Les maraîchères se sont fixé des horaires : de 9 h à 17 h en hiver et de 8 h à 18 h en été. Les samedis et dimanche sont chaumés, sauf astreintes une semaine sur deux (ouverture des tunnels, irrigation…). Le projet de construction d’un bâtiment de stockage a été repoussé en 2026, en raison du départ de l’associé mais elles envisagent de finir rapidement l’installation des derniers abris. La vente de légumes de qualité figure en bon rang parmi les objectifs. « C’était forcément en bio, pour donner du sens et préserver notre environnement. C’est logique de faire attention à ce que l’on produit ». Les seuls traitements de protection des cultures sont le ferramol (limaces) et le savon noir. Trois débouchés Les ventes de légumes s’effectuent au marché de Pluneret, une fois par semaine (40 %) ; en paniers commandés en ligne et…
Une année de vente de légumes à la ferme du Cordier
Élodie Decourcelle et Camille Hivert se sont installées en janvier 2022 sur 4 hectares à Brandivy. Elles cultivent 6 200 m2 en plein champ et 1 100 m2 sous abris.