« Sur le territoire français, le cheptel destiné à la production de viande bovine bio baisse et très peu de conversions ont été réalisées en 2023 et 2024. Entre ces 2 années, le nombre d’exploitations est passé de 6 635 à 6 618 », a présenté Noémie Besserve, animatrice et chargée de mission Pôle filières et développement d’Interbio Bretagne, lors de la « Journée filière et technique viande bovine ».Écarts faibles avec le conventionnelLes abattages restent en baisse pour les gros bovins et pour les veaux mais la diminution est plus modérée sur les derniers mois. Sur le début d’année, les prix des gros bovins bio ont très fortement augmenté (6,27 €/kg en avril 2025 ; 5,68 €/kg en avril 2024 sur les prix entrée abattoir), mais les écarts sont faibles avec le conventionnel (+ 13 cts/kg pour les vaches sur avril 2024). Les ventes en valeur ont fortement diminué sur les 3 dernières années avec une baisse moins forte ces derniers mois. En chute depuis 2022, la consommation nationale s’est stabilisée en 2024, selon l’Agence Bio.La Bretagne compte 446 fermes ayant comme atelier principal les vaches allaitantes bio sur 2024, 5 en plus sur un an. Les 9 nouvelles fermes engagées en 2024 représentent 21 % des nouvelles fermes bio toutes filières confondues. À 9 240 têtes en 2024, le cheptel allaitant bio breton a diminué pour la première fois, de – 4 % sur un an.Difficultés en avalLa diminution se poursuit début 2025. Et beaucoup de fermetures d’entreprises aval, dont des abattoirs, sont enregistrées. Seuls 7 % des consommateurs de produits bio bretons consomment de la viande ‘toujours en bio’, ¼ ‘souvent en bio’, près de la moitié (42 %) ‘rarement en bio’ et 20 % ‘jamais en bio’. « Ils doivent être davantage sensibilisés à la viande…
Baisse du cheptel bovin bio en France et Bretagne
En Bretagne, le cheptel allaitant bio a diminué pour la 1re fois, de - 4 % sur un an. La filière souhaite davantage sensibiliser les consommateurs sur les atouts de cette viande.
