Sur 2024, le marché européen retrouve du dynamisme, « mais la production n’a pas été suffisante pour répondre à la demande intérieure et des pays voisins de la Méditerranée », soulignent les économistes de l’Idele. Depuis 2017, le cheptel bovin européen perd en moyenne 1 % d’effectifs par an. L’an passé, le recul s’est même accéléré, atteignant 2,5 %. Les prix en hausse à la production, y compris début 2025, sont liés à cette offre insuffisante. S’agissant des volumes abattus, après une forte baisse en 2023, ils progressent légèrement en 2024, principalement du fait de la hausse des poids de carcasses. « Les cours élevés des bovins et le prix en recul de l’aliment ont incité les éleveurs à alourdir leurs animaux. » Les abattages augmentent notamment en Espagne et en Allemagne. Après une baisse de 3 % en 2023, en lien avec la forte inflation dans de nombreux États membres, la consommation de viande bovine dans l’UE à 27 s’est stabilisée en 2024. Autres faits marquants de l’année écoulée, les volumes de viande bovine échangés entre États membres se sont fortement accrus (+ 4 % sur un an). Les importations de viande bovine ont été en hausse de 8 % (atteignant 370 000 téc) et les exportations ont aussi augmenté de 8 % (628 000 téc). Par contre, les exportations de bovins vivants reculent fortement pour la 2e année consécutive, notamment du fait des prix du maigre élevés. Agnès Cussonneau…
Moins 2,5 % d’effectifs sur 2024 : Recul du cheptel
