Il est encore trop tôt pour calculer et annoncer des prévisions de rendement pour les colzas bretons. Chez Terres Inovia, Thomas Méar, ingénieur de développement Bretagne et Pays-de-la-Loire, note toutefois que « les conditions de semis ont été plutôt bonnes, même si les implantations ont parfois été retardées sur l’ouest de la région. La floraison s’est passée sans stress De la biomasse pour faire face aux ravageurs La météo automnale a été favorable à la pousse, la biomasse en entrée d’hiver (en moyenne de 2,5 kg/m2) illustre l’azote absorbée : nous ne sommes pas sur une année record, mais cette campagne est tout de même supérieure à la moyenne décennale ». La pression des ravageurs a été faible du côté des grosses altises adultes, plus importante chez ce coléoptère au stade larvaire. « Sur la plateforme variétés de Dolo (22), nous avons compté 21 larves par plant. Mais avec la biomasse confortable, il y a peu de dommage, les plantes encaissent les chocs ». Les colzas bretons s’en sortent globalement bien, des ravageurs comme le charançon du bourgeon terminal sont encore peu présents, « il n’y a pas de résistance des ravageurs d’automne aux pyréthrinoïdes sur la région, alors que ce phénomène est généralisé dans l’est de la France ». Résilience face aux excès d’eau Par la suite, des pertes de biomasse de « 30 à 40 % ont été mesurées à cause de précipitations très importantes. Les colzas ont pu avoir les pieds dans l’eau, des pourritures racinaires ont pu s’installer ». Là encore, le fort développement végétatif a donné de la résilience à la crucifère. Si les pétales des fleurs sont désormais tombés, les stades montaison et floraison « se sont passés sans le moindre stress. La floraison a duré 4 semaines et demie, les températures ont été…
Les voyants sont globalement au vert
Même si l’hiver a été compliqué sur les cultures avec des pertes de biomasse, les colzas s’en sortent plutôt bien à quelques semaines de leur récolte.
