Dans les ateliers laitiers bretons, éleveuses et éleveurs cherchent à faire face à l’astreinte physique et horaire des traites quotidiennes. Dans un contexte de tension sur la main d’oeuvre, l’automatisation s’impose comme une solution évidente : les statistiques du Crocit rapportent que plus de 85 % des installations de traite neuves étaient des robots en 2024. Cette tendance ne cesse de s’accentuer d’ailleurs. Beaucoup investissent ou réinvestissent dans les dernières générations d’automates pour gagner en fiabilité, en débit et en performances avec des machines qui offrent toujours lus de services complémentaires (soin des onglons, détection des chaleurs…). Le marché du robot d’occasion permet aussi de passer le pas en maîtrisant les coûts de départ. Pour autant, la salle de traite conventionnelle représente toujours 88 % du parc breton. Certains persistent et signent prospectant du côté de l’organisation du travail pour limiter l’astreinte : en faisant appel à des salariés voire des trayeurs occasionnels ou en passant en monotraite par exemple.
Dossier technique
À l’heure de la traite
