L’autoconsommation collective, c’est le partage et la vente de l’électricité photovoltaïque en circuit court en utilisant le réseau Enedis. Dans ce cas de figure, les compteurs communicants permettent de comptabiliser facilement les électrons échangés entre un producteur d’électricité photovoltaïque et des consommateurs. « L’intérêt pour le producteur est de revendre son électricité plus cher que son tarif de rachat contractualisé avec EDF OA. L’intérêt pour le consommateur est de baisser son prix d’achat de l’électricité, de le figer sur le long terme par le biais d’un contrat et de se garantir un approvisionnement en électricité verte produite localement », indique Pierre Fily, conseiller énergie à la Chambre d’agriculture de Bretagne. Possible pour les centrales installées après octobre 2021 Les agriculteurs avec une centrale photovoltaïque mise en service après octobre 2021 peuvent mettre en place ce système d’autoconsommation collective. « Il faut cibler des consommateurs qui ont des besoins en électricité sur la plage de production de la centrale photovoltaïque. C’est idéalement une entreprise qui va pouvoir absorber la totalité de la production car il y a une facture à établir par consommateur. Le contrat est négocié et établi entre les 2 parties. »Le consommateur doit se trouver dans un périmètre de 2 km autour de la centrale, mais en milieu rural et dans des cas particuliers cela peut aller jusqu’à 10 voire 20 km. L’autoconsommation collective nécessite d’avoir une personne morale organisatrice (PMO) qui est une structure juridique rassemblant les producteurs et les consommateurs. L’Apepha a créé ce service PMO spécifique pour les agriculteurs il y a 2 ans. Un seuil de rentabilité à 0,17 €/kWh La station expérimentale en grandes cultures de la Chambre d’agriculture située à Kerguéhennec (56) possède un bâtiment de stockage équipé d’une centrale photo-voltaïque de 196 kWc de puissance. « Nous sommes en autoconsommation avec…

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