19790.hr - Illustration L’astreinte s’expatrie hors de l’exploitation
Le métier de technicien change radicalement. Il devient une « perle rare » sur le terrain, qu’il faut chercher à fidéliser.

L’astreinte s’expatrie hors de l’exploitation

À l’extérieur de l’exploitation, le travail est aussi déplacé. L’éleveur devient « dépendant d’une contrainte contractuelle de maintenance de l’outil ». Si jusqu’à présent des bassins de collecte avaient été dessinés par les laiteries, « on voit se prédessiner des bassins de maintenance de concessionnaires, pouvant entraîner à terme des évolutions spatiales de la dynamique de production laitière », dans un vaste réseau de concessionnaires et franchises du machinisme de la traite.

Outre son coût, la maintenance reste le point faible de la robotisation, et tout particulièrement en matière d’embauche. Le métier de technicien change radicalement. Il devient une « perle rare » sur le terrain, qu’il faut chercher à fidéliser. « On doit faire appel à des profils de type BTS maintenance industrielle », qui découvrent bien souvent le milieu agricole et ses amplitudes d’horaire de travail… « Le travail d’astreinte devient maintenant aussi celui des techniciens au sein de bassins de maintenance », note Théo Martin. « On doit les former aux spécificités et exigences du secteur d’activité, aux contraintes du métier d’éleveur, à devenir des zootechniciens… », rajoute aussi un concessionnaire. 


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