17868.hr - Illustration « Non aux importations massives »
Des produits ont été étiquetés « Non français ».

« Non aux importations massives »

« L’inflation ne doit pas être la porte ouverte aux importations massives », se fâchent les agriculteurs de la FDSEA et JA 35 qui ont contrôlé des rayons GMS.

Le 18 octobre, des manifestants de la FDSEA et JA 35 se sont rendus dans des magasins Leclerc et Lidl de Saint-Grégoire (35). Ils ont été étonnés de découvrir du beurre belge, des produits laitiers sous des marques françaises fabriqués avec des laits étrangers, des laits d’origine UE… Des produits à base de volailles importées, du jambon allemand ont aussi été repérés et sortis des rayons.

« L’élevage déjà fragilisé par des années sans revenu ni reconnaissance est en train de baisser dangereusement dans notre région. Pendant ce temps-là, les grandes enseignes importent des articles alimentaires produits dans des conditions sociales, environnementales, sanitaires bien inférieures aux standards français. Des produits basiques qui nous concurrencent, sur lesquels on ne peut rivaliser », souligne Cédric Henry, président FDSEA 35.

En filigrane, se trouvent la réouverture des négociations commerciales en fin d’année et le spectre de la baisse des prix agricoles qui fait son retour. « Pourtant les Égalim avaient mis en place la prise en compte des coûts de production des agriculteurs. C’est inacceptable que cela soit remis en cause après à peine un an. » Alors que le prix du lait se situait à 450 €, on entend qu’il pourrait baisser à 400 € en fin d’année. Les manifestants ont insisté : « Nos produits agricoles ont un prix ! Notre avenir a un prix ! » De nouvelles manifestations sont envisagées.


Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article