Sur la ferme de la famille Goudal, les deux ateliers bovins sont complémentaires, comprenant d’une part 60 vaches allaitantes Limousines en système naisseur – engraisseur d’une et d’autre part 55 vaches laitières. « Les mâles limousins et quelques croisés sont engraissés en taurillons pour des carcasses de 500 kg en moyenne », témoigne Jean-Pierre Goudal qui a été rejoint sur l’exploitation par sa femme Édith en 1995 et par leur fils Johan en 2018. Depuis décembre 2022, ils emploient un salarié. Les éleveurs ont acquis une brouette électrique (Etesia Donky) qui permet de distribuer facilement les aliments de la Faf. Une réserve d’eau peut permettre d’aller aider un animal en parcelle. L’atelier allaitant a démarré en 1989, trois ans après l’installation de Jean-Pierre qui « avait un goût pour ce type d’élevage. Nous avons fait le choix de la Limousine. » Une visite de l’exploitation était organisée le 3 juillet suite à l’assemblée générale du GIE Proralim, organisme gérant le label rouge limousin en Bretagne et Loire Atlantique. L’élevage y adhère depuis 2003. Du triticale et du maïs grain dans les rations de la Faf Pour renforcer l’autonomie alimentaire, les agriculteurs ont mis en place une Faf  (pour fabrique d’aliment à la ferme) il y a 2 ans. Soit un investissement de 40 000 € pour lequel ils ont reçu des aides PCAEA. « Dans nos cellules, nous stockons du triticale et du maïs grain produits sur la ferme qui sont distribués entiers ou aplatis. Nous avons acquis un aplatisseur. Seuls de la luzerne et des tourteaux de colza sont achetés. Généralement, trois formules sont confectionnées : aliment pour l’engraissement, pour les laitières et mash taurillons », détaille Johan Goudal. Une FAF pour 40 000 € investis Par ailleurs, les vaches allaitantes valorisent bien les prairies. Un bâtiment qui leur est dédié est placé sur un îlot…

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