Depuis 4 ans, il traite son blé avec des algues

15674.hr - Illustration Depuis 4 ans, il traite son blé avec des algues
Stéphane Dahirel.

Depuis 2019, Stéphane Dahirel mène une partie de son blé sans insecticide ni fongicide. La céréale est destinée à être valorisée dans la filière Merci les algues. Au bord d’un champ de blé, une pancarte attire l’attention. On peut y lire « Blé cultivé avec des produits à base d’algues ». La parcelle appartient à Stéphane Dahirel, agriculteur aux Forges-de-Lanouée (56). Depuis 2019, une partie de sa surface de blé est engagée dans une filière visant à produire du blé meunier breton sans insecticide ni fongicide de synthèse. Celle-ci est baptisée Merci les algues. « Les consommateurs recherchent aujourd’hui des produits de plus en plus sains et locaux » déclare le Morbihannais. « Je voulais participer à la création d’une filière qui coche ces cases, tout en utilisant moins de produits phytosanitaires sur mes cultures ». L’itinéraire technique est réfléchi Pour la campagne 2023, 10 ha sur 40 sont engagés. Ils sont implantés, fertilisés, désherbés et régulés de la même manière que le blé conventionnel. La seule différence vient de l’utilisation de produits algosourcés en lieu et place des fongicides et insecticides. « J’effectue en moyenne 3 passages », précise Stéphane Dahirel. « Les produits, utilisés uniquement en préventif, agissent comme des biostimulants qui nourrissent et renforcent la plante ». Afin de garantir un rendement acceptable, tout l’itinéraire technique est réfléchi en amont. La variété est choisie en fonction de sa résistance aux maladies et la parcelle selon son historique cultural et son type de sol. « Ma rotation dure 5 à 6 ans », ajoute l’éleveur. « C’est également un bon moyen de limiter l’apparition de certaines maladies ». Le suivi technique est réalisé par les techniciens du négoce GN Solutions, partenaire de Merci les algues. Depuis 2019, Stéphane Dahirel n’a pas observé de différence significative de rendement entre son blé conventionnel et son blé engagé dans la filière. Un blé valorisé par l’OS…

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