- Illustration Vigilance sur la date de dépôt des aides bovines
Tous les mâles peuvent être éligibles au niveau supérieur dans la limite d’1 UGB mâle / vache présente.

Vigilance sur la date de dépôt des aides bovines

Pour optimiser leurs aides à l’UGB, les éleveurs doivent bien positionner leur date de dépôt de dossier d’aides Pac sachant que la date de référence est fixée 6 mois après.

Dans le cadre de la nouvelle Pac, les éleveurs de bovins devront être vigilants par rapport à leur date de dépôt de demande d’aides à l’UGB, à faire entre le 1er janvier et le 15 mai. « Les UGB éligibles sont comptabilisés à la date de référence qui est fixée 6  mois après », a souligné Élodie Brachet, conseillère en viande bovine à la Chambre d’agriculture, lors d’une des réunions d’information Pac destinées aux éleveurs de bovins.

Les bovins de 16 mois ou plus présents depuis au moins 6 mois

« C’est à cette date de référence que seront comptés les bovins âgés de 16 mois ou plus et présents sur l’exploitation depuis au moins 6 mois. » Seront ajoutés les bovins vendus pour abattage avant la date de référence, présents depuis au moins 6  mois sur l’exploitation avant la vente (et qui n’avaient pas 16 mois ou plus à la date de référence de l’année d’avant du vendeur).

La conseillère rappelle aussi que deux types d’aides à l’UGB vont être attribués en fonction du sexe (mâle ou femelle) et de la race de l’animal (viande/croisée viande ou laitière/mixte). « Les mâles peuvent être éligibles au niveau supérieur dans la limite d’1 UGB mâle / vache et les femelles viande dans la limite de 2 fois le nombre de veaux nés et détenus plus de 90 jours. »

Les montants du niveau supérieur seront de l’ordre de 110 €/UGB en 2023 (99 €/UGB en 2027) et pour le niveau de base, de l’ordre de 60 €/UGB en 2023 (54 €/UGB en 2027). D’autres limites seront appliquées : 40 UGB maximum en niveau de base avec transparence Gaec, 120 UGB totaux maximum avec transparence Gaec, plafond de 1,4 UGB/ha de SFP (mais garantie de 40 UGB primables avec transparence Gaec).


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Un commentaire

  1. Marie Pierre Piazza ouvrier buffet

    On oubli les petites exploitations qui font de la qualité et ne cherche pas à exploiter des terres pour le seul profit des primes dans cette nouvelle PAC. Aucune grande exploitation n’oublie de demander les primes alors que 70 % des petites exploitations n’y ont pas droit , bizarre quant on sait qu’elles sont souvent en bio ou permaculture ou raisonnée.

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