Chaque année, la FNO vient à la rencontre des éleveurs en faisant le tour des régions. Mardi 10 janvier, c’est à Mauron (56) qu’elle a exposé les dossiers d’actualité. Le dossier prédation, porté par la Fédération nationale ovine depuis de nombreuses années, a été exposé. « Le plan loup au niveau national arrive à échéance en 2023. Nous sommes en réflexion pour faire des propositions pour 2024 », expose Claude Font, administrateur responsable de ce dossier au niveau national. La Bretagne a rejoint les 52 départements touchés avec 15 animaux abattus dans le Finistère et un loup officiellement constaté en Ille-et-Vilaine et dans les Côtes d’Armor depuis quelques jours. « Nous sommes au début de la colonisation en Bretagne, sans meute, avec des loups non fixés, en recherche de territoire. Espèce protégée par la Convention de Berne, son arrivée n’était qu’une question de temps. Maintenant, nous devons nous préparer à coexister… », précise Gilles Morvan, éleveur représentant la Bretagne à la FNO. Se préparer à l’installation du loup Des zonages, correspondant à la pression de prédation, sont mis en place par département. La zone classée 3 peut être demandée dès qu’une attaque par loup est certifiée par l’OFB(1). C’est un passage obligé qui donne l’accès selon le zonage au financement pour les mesures de protection (filets électrifiés et/ou achat et formation de chiens de protection). « Si les populations de loups augmentent selon les estimations de l’OFB, le nombre d’attaques stagne. Les mesures de protection portent leurs fruits. Mais vigilance : le patou, chien de protection est un des outils possibles, mais on ne peut pas en mettre partout. Une formation est nécessaire avant l’achat. » Être éleveur de mouton et faire de l’agrivoltaïsme Autre sujet d’actualité : l’agrivoltaïsme. Les éleveurs ovins sont fortement sollicités. Aussi, devançant la réglementation à venir, la FNO a travaillé sur ce sujet…

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