PHYTOSANITAIRE : La baisse des ventes s’affirme dans le temps

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En comparaison triannuelle (2018-2019-2020 par rapport à 2015-2016-2017), les ventes de substances nocives classées CMR1 régressent de 28% compensées par celles de produits de biocontrôle (+78 %) en Bretagne.

Les chiffres démontrent des progrès réels sur le terrain qui sont à encourager. Avec un Nodu(1) provisoire en baisse pour 2021, à 85,7 Mha, les chiffres nationaux parus pour 2021 restent éloignés des objectifs du plan Ecophyto2+ qui vise depuis 2018 une baisse de 25 % des utilisations des produits phytosanitaires entre 2009 et 2020, soit un Nodu cible inférieur à 62 Mha. Mais après près d’une décennie de hausse, la tendance à la baisse observée depuis 2019 est confirmée par les chiffres provisoires des ventes quasi stables (+0,7 %) de produits phytosanitaires en 2021, avec un volume de produits phytopharmaceutiques de synthèse vendus sur la période 2019-2021 au plus bas depuis 2009 et le début du plan Ecophyto, selon le ministère de l’agriculture dans un communiqué du 15 novembre. Forte régression des substances nocives Les ventes au national se sont élevées à 43 013 tonnes (hors produits utilisables en agriculture biologique et produits de biocontrôle), soit 19 % en dessous de la moyenne 2012-2017. Avec une baisse continue de la vente des substances les plus à risque CMR1(2) : de plus de 5 000 t en 2018, on passe à 780 t en 2021 soit une baisse de 85 % sur cette période au national. Du biocontrôle en compensation Pour la Bretagne, les premiers chiffres émis par la Draaf à la commission agro-environnementale début octobre annoncent des ventes en légère augmentation en 2020-2021, conséquence d’un printemps humide mais, sur un pas de temps plus long permettant de gommer les aléas climatiques, les flux passent de 2 076 t en 2020-2021 à 1 691 tonnes vendues en 2016-2017, soit au final une réduction des ventes observée de 22 %. Par contre, la cible 2 022 qui s’élève à 1 495 tonnes n’est pas encore atteinte… Autres tendances à noter : la forte régression de 28 % des substances nocives classées CMR1 en comparaison triannuelle (2018-2019-2020 par rapport à 2015-2016-2017) ainsi qu’une…

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