Une assurance plus tournée vers l’élevage

 - Illustration Une assurance plus tournée vers l’élevage
Groupama Loire Bretagne a présenté l’assurance multirisque climatique lors du Space. De gauche à droite : Pascal Viné, Gwénaël Simon et Jérôme Moy.

Concomitance du calendrier climatique et législatif, la nouvelle assurance récolte pourrait devenir plus pertinente pour les éleveurs. La première mouture de l’assurance récolte, qui date de 2005, n’a pas fait recette en Bretagne. « La sensibilisation au risque climatique est plus forte dans l’est de l’Ille-et-Vilaine et le sud-est du Morbihan », concède toutefois Jérôme Moy, président de Groupama Loire Bretagne. Plus généralement, l’assurance récolte est restée une affaire de grandes cultures. Subventionnée à 70 % Avec la réforme, cela pourrait changer. « Chacun le constate, plus personne n’est à l’abri d’aléas climatiques », observe Gwénaël Simon, directeur Assurance chez Groupama Loire Bretagne. Et d’expliquer que « la loi de 2022, applicable au 1er janvier 2023, prévoit un dispositif d’indemnisation qui va constituer une véritable ceinture de sécurité pour les agriculteurs assurés ». Le nouveau multirisque climatique (MRC) s’annonce comme « une assurance subventionnée à 70 % avec possibilité de souscrire à une franchise à 20 % », détaille Pascal Viné, directeur des relations institutionnelles chez Groupama Assurances Mutuelle. Et d’expliquer que « l’indemnisation des catastrophes, prévue dans le cadre de la solidarité nationale sera à hauteur de 90 % et réduite pour les non-assurés ». Le système calamité, qui intervenait également pour les prairies, serait en parallèle limité à partir du 1er janvier 2023, sauf pour les pertes de fonds. « Désormais, la solidarité nationale sera positionnée au secours des événements les plus forts ». Exemple concret Pour expliquer le mécanisme de la nouvelle assurance multirisque climatique, Groupama prend l’exemple d’une exploitation qui a assuré 35 ha de maïs et 40 ha d’herbe et qui a perdu 45 % de sa récolte de maïs et de prairie (mesurée sur la base d’un indice de référence). « En tout, sa perte est estimée à 26 235 €. Grâce à sa MRC, elle touchera 14 575 €, soit une indemnité de 275 € /ha de maïs ainsi qu’une indemnité d’environ 124 €/ha de prairie dont 33,40 €/ha venant du…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article