Une étude menée par la Coopération laitière a permis d’interroger les jeunes agriculteurs sur la vision de leur exploitation et de leur métier dans les 15 ans à venir. « L’enjeu est bien de pérenniser les activités de production et de transformation ainsi que de préserver la ressource laitière dans les différents territoires », précise Frédéric Conq, président de la section laitière de Triskalia, en charge du dossier à la Coopération agricole, lors d’une présentation à la journée lait de la coopérative le 9 juin. Une main-d’œuvre difficile à capter et à fidéliser « Les jeunes plébiscitent la forme sociétaire avec une nette volonté d’équilibre entre vie professionnelle et personnelle. Pour cela, ils veulent se libérer facilement, en week-end et pour les vacances, recherchent une spécialisation par associé tout en gardant la possibilité de se remplacer, répartir la pression sur les différents associés, échanger et faciliter l’installation », détaille Anne-Sophie Rumigny-Passas, de la Coopération laitière, qui a mené l’enquête en 2021 et 2022 auprès des jeunes coopérateurs. Pour répondre aux contraintes du métier, ils souhaitent recruter des salariés mais sont confrontés à la difficulté de les fidéliser, pour maintenir la compétence acquise en élevage laitier. Le management est souvent un milieu qu’ils découvrent… « Mais il n’est pas plus facile de trouver un associé », relatent certains d’entre eux. Pour contrer cette problématique, malgré le coût d’investissement élevé, ils ont recours à toujours plus de robotisation qui leur apporte une souplesse par rapport à l’organisation, un allègement des charges physiques, plus de contrainte horaire par rapport à l’astreinte traite… Des évolutions de pratiques constantes à valoriser En ce qui concerne les pratiques d’élevage, nombreux sont ceux qui souhaitent relever les améliorations déjà réalisées, notamment en matière de bien-être animal ou environnemental. « Ils demandent une meilleure communication pour retrouver la fierté et la reconnaissance…

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