Où porter ses efforts pour améliorer la reproduction ?

12731.hr - Illustration Où porter ses efforts pour améliorer la reproduction ?
Investir dans l’amélioration de la détection des chaleurs, à l’œil nu ou à l’aide d’un outil de monitoring, est un levier accessible et efficace en faveur de meilleures performances de reproduction.

L’avis du vétérinaire Pour le québécois Vincent Caldwell, « la reproduction est le nerf de la guerre ». Pour un maximum de rentabilité en élevage laitier, le vétérinaire recommande de viser un d’intervalle vêlage – vêlage de 385 jours en présentant rapidement les animaux à l’insémination.  [caption id=”attachment_69047″ align=”alignright” width=”240″] Le vétérinaire québécois Vincent Caldwell est intervenu lors de la récente journée Bov’idée consacrée à la reproduction et organisée par Synthèse Élevage.[/caption] « Le monde laitier a fait un important travail pour faire vêler les génisses précocement à 24, 23 voire 22 mois. Mais ensuite, on s’aperçoit qu’il n’y a souvent plus la même rigueur concernant le délai pour les faire revêler », démarre le Québécois Vincent Caldwell. Avant de rappeler l’objectif principal « théorique » d’atteindre un intervalle vêlage – vêlage (IVV) de 365 jours. « Mathématiquement, cela implique d’inséminer à partir de 50 – 60 jours post-partum. Mais cette approche est souvent contestée par les éleveurs. » Le vétérinaire note que certains pensent qu’il faut attendre 100 jours pour présenter une vache à l’IA. « Mais est-ce que la fertilité est meilleure à 100 jours ? », interroge-t-il. « D’autres m’expliquent que leurs vaches sont super persistantes grâce à leur très bonne ration ou que les taux sont meilleurs quand la lactation avance. D’autres encore me rappellent que les vaches coûtent quand elles sont malades et qu’elles sont surtout malades autour du vêlage : rétention placentaire, fièvre vitulaire, métrite, cétose, mammite… » Pour gagner en rentabilité, il faut gagner sur la reproduction Vincent Caldwell conçoit que le coût en euros de chaque jour ouvert, c’est-à-dire quand la vache n’est pas gestante, au-delà de 100 jours de lactation est une notion qui reste assez abstraite pour les éleveurs. « Mais la réponse reste qu’en raccourcissant l’IVV de 50 jours, on peut gagner 5 kg de lait/VL/j sur son niveau d’étable… Qu’en rajeunissant le mois…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article