42 agriculteurs vendent à l’Halle Terre Native

10965.hr - Illustration 42 agriculteurs vendent à l’Halle Terre Native
L’Halle Terre Native propose une vaste gamme de produits alimentaires, des produits d’entretien et d’artisanat d’art. Elle dispose également d’un espace restauration.

Le magasin de producteurs de Questembert accueille 170 clients en moyenne chaque jour, du lundi au samedi. Certains producteurs y réalisent jusqu’à 50 % de leur chiffre d’affaires. « Ce magasin, c’est le nôtre ; il a une âme », se réjouit Cécile Daguin-Linarès, paysanne boulangère à la Vraie-Croix. Elle fait partie des « historiques ». Ceux et celles qui ont créé un marché de producteurs à la ferme, à Sulniac, avant d’ouvrir, en 2013, le magasin l’Halle Terre Native, dans la zone commerciale de Questembert. « Nous étions 17 producteurs, dans l’association, à l’ouverture, avec une salariée. Le double d’adhérents, trois ans plus tard. Les permanences étaient trop chronophages pour les agriculteurs ; nous avons décidé d’embaucher ». La dynamique s’est poursuivie. Aujourd’hui, 42 agriculteurs bio livrent à la Halle, une dizaine d’artisans d’art (textile, bois, bijoux…) y vendent leurs créations. 7 salariés (5 équivalents temps plein) gèrent le magasin et accueillent la clientèle. Nouveaux adhérents L’association de producteurs valide les éventuelles nouvelles adhésions. « En général, ce sont des jeunes agriculteurs qui nous sollicitent  », explique Sophie Loir, maraîchère à Sulniac. « Il faut l’accord des adhérents qui fournissent déjà le même produit, de manière à éviter une trop forte concurrence entre nous ». Ils sont déjà 6 boulangers à proposer du pain, 3 maraîchers, 6 producteurs de lait de vache, de chèvre et de brebis… « Récemment, un jeune a fait une demande d’adhésion pour vendre la moutarde qu’il produit ; nous l’avons accueilli. Nous achetions la moutarde à un grossiste ». L’Halle Terre Native développe également une activité épicerie (achat-revente) ce qui lui permet d’avoir un magasin bien achalandé et d’attirer la clientèle. [caption id=”attachment_62042″ align=”aligncenter” width=”720″] Sophie Loir, Cécile Daguin-Linarès et Évelyne Le Normand.[/caption] Légumes moins chers « Chaque producteur fixe son prix », indique Évelyne Le Normand, salariée. « Nos légumes de saison sont moins chers qu’en GMS ». L’offre…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article