Bâtiment : Éleveurs et vaches en plein confort

dd8950.hr - Illustration Bâtiment : Éleveurs et vaches en plein confort
Très ouvert et lumineux, le bâtiment est équipé de logettes sur sable confortables dans un couloir séparé de l’aire d’exercice devant la table d’alimentation. « Comme dans une maison, nous avons séparé la chambre de la cuisine », résument les associés.

Jeudi 8 juillet, Armor Prim’Holstein propose la visite du bâtiment du Gaec Boscher-Palaric. Une enceinte atypique, ouverte, fonctionnelle et évolutive au service du confort des éleveurs et des animaux. Au Haut-Corlay (22), les trois associés du Gaec Boscher-Palaric ont mûrement réfléchi leur projet bâtiment. Inspirés par l’approche rationalisée du monde porcin et les visites chez d’autres producteurs de lait, ils ont conçu une enceinte originale. Agréable et optimisée en termes de conditions de travail pour les intervenants. Confortable, lumineuse et ventilée pour les animaux. Jeudi 8 juillet, le syndicat de race costarmoricain Armor Prim’Holstein y proposera une porte ouverte à l’occasion de son assemblée générale. Passée la forme rare dans la région de sa toiture multipentes, cette stabulation vaut le détour à de nombreux égards. Organisation du travail en équipe, approche protocolaire de la conduite de troupeau, conception évolutive de l’enceinte, toit solaire de grande dimension… Chaque visiteur y trouvera, sans aucun doute, matière à réflexion pour nourrir son propre projet ou faire évoluer une simple pratique du quotidien. Une salle de traite prête à être doublée La visite commence par les vestiaires, « un pour les femmes, un pour les hommes, équipés de douche et de w.-c. », à proximité du bureau et de la salle de pause. « Ces espaces sont souvent oubliés en production laitière. Mais ils sont importants aussi bien pour nous que pour bien accueillir les salariés, stagiaires ou apprentis », explique Gaëtan Palaric. Au bout du couloir, s’ouvre la salle de traite de plain-pied. Équipée de 2 x 10 postes en traite par l’arrière, sortie rapide. « Nous trayons toujours seul. Pour 130 vaches, à deux, on ne gagne que 10 minutes. C’est une traite très efficace, nous ne sortons jamais de la fosse grâce à la barrière poussante du parc d’attente. Cela nous laisse même le temps de laver…

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