S’assurer face à la perte de cheptel : “J’ai perdu la moitié de mon troupeau”

dd8356.hr - Illustration S’assurer face à la perte de cheptel : “J’ai perdu la moitié de mon troupeau”
De g. à dr. : Tanguy Rault, pôle vétérinaire Gouet au Lié, Quintin (22) ; Jean-Marc Lanoé, éleveur laitier à Lanfains (22) et Karen Rochereau, conseillère technique spécialisée au GDS Bretagne.

Jean-Marc Lanoé a subi un épisode épidémique de salmonellose sur son troupeau de vaches laitières l’été dernier. Une épreuve difficile à vivre, et une perte financière importante, en partie compensée par GDS Bretagne. « Êtes-vous assuré contre la perte de votre cheptel ? », souhaite alerter Jean-Marc Lanoé, éleveur laitier à Lanfains (22), suite à l’euthanasie d’environ 20 vaches et quinze vaches mortes en deux mois. « Sans l’aide financière de GDS Bretagne, cela aurait été compliqué. Quand l’exploitation fonctionne bien, on ne pense pas ou peu aux ‘assurances’. Et pourtant, c’est important pour pouvoir rebondir », ajoute-t-il. 50 % du troupeau atteint en 7 jours « Tout a démarré le 13 juillet », se remémore l’éleveur. Une date marquée à l’encre rouge dans son esprit. Et, neuf mois après, le sujet est très sensible, les émotions sont à fleur de peau tant l’épisode a été d’une rare violence. « Ce matin-là, à la traite, une vache n’avait plus de lait. Et sa température s’élevait à 41°C. Nous avons aussitôt alerté nos vétérinaires et des traitements anti-inflammatoire et antibiotique ont été mis en place. » Le lendemain, elle était dans le même état et deux autres individus présentaient les mêmes symptômes. Suivies de 3 autres le mercredi. Le jeudi matin, des diarrhées hémorragiques sont apparues. « Là, j’ai tout de suite suspecté la salmonellose, ayant déjà eu deux cas semblables il y a 25 ans. Les prélèvements réalisés par le vétérinaire ont confirmé la suspicion et permis d’orienter le traitement. » En moins d’une semaine, 27 vaches avaient été traitées sur les 65 du troupeau. Arrêt de la collecte laitière Tous les matins, un nouveau rituel s’est instauré avec des prises de température. Et tous les matins, de nouvelles vaches étaient infectées. Cela a duré 15 jours. « Dès le diagnostic posé, j’ai pris la décision d’arrêter de livrer…

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