Avec 84 cas identifiés principalement sur le Grand Ouest depuis janvier 2021, la Gumboro est toujours présente en élevage. Seuls moyens de s’en prémunir : la vaccination et un protocole nettoyage et désinfection bien respecté lors du vide sanitaire. Le virus de la bursite infectieuse (IBDV) a été découvert pour la première fois à Gumboro dans l’État du Delaware aux États-Unis en 1962 et a donc été connu sous le nom de maladie de Gumboro. Ce virus provoque une maladie immunosuppressive chez les poulets. « La Gumboro se classe en cinquième position des maladies impactant le plus fortement les élevages avicoles. Le virus est bien présent sur le territoire français puisqu’il a été identifié 84 fois depuis janvier 2021 », explique Simon Mouchel, responsable technique chez Ceva, lors de l’assemblée générale de l’association des techniciens avicoles (ATA) qui s’est déroulée fin septembre à l’Avipole de Ploufragan (22). Baisse du GMQ Avec la maladie de Gumboro les signes cliniques sont peu marqués mais les conséquences sur le lot de volailles bien réelles. « Nous constatons des baisses de GMQ, une dégradation des indices de consommation, des pathologies intercurrentes entraînant une antibiothérapie et de l’hétérogénéité du lot infecté », décrit Simon Mouchel. Pour les identifier sur le terrain, des lots sont prélevés au hasard des plannings avec test PCR et séquençage en laboratoire ce qui débouche sur la présence du virus réassortant sur 1 lot sur 5. Sinon la détection cible des lots aux performances régulièrement dégradées et dans ce cas le virus réassortant est détecté sur 1 lot sur 2. Respecter le protocole de nettoyage/désinfection Pour lutter contre la Gumboro il y a 2 piliers fondamentaux : la biosécurité et la vaccination. « Nous sommes en présence d’un Birnavirus non enveloppé donc très résistant. Il est très important de respecter scrupuleusement le protocole de nettoyage et désinfection entre…

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