Avec des semis précoces : Plus de grains

L’allongement du cycle est profitable surtout à la production de grains.

En maïs fourrage et en bonne situation agronomique, on enregistre en moyenne une légère baisse de rendement (-3 %) sur les semis précoces de la première décade d’avril, par rapport aux semis de la deuxième quinzaine d’avril, avec une plus grande variabilité interannuelle. La valeur alimentaire des maïs fourrage est globalement identique sur les semis d’avril, mais elle chute sur les semis du mois de mai.

graphique breveEn maïs grain, les résultats sont un peu différents de ceux obtenus en maïs fourrage. En moyenne les semis très précoces de début avril apportent un faible gain de rendement (de l’ordre de + 2 %) par rapport aux semis de la deuxième quinzaine d’avril, avec toutefois une plus grande variabilité interannuelle. Sur les semis de mai, les rendements observés en maïs grain décrochent plus (-10 %) qu’en maïs fourrage.

Ce comportement différent, vis-à-vis de la date de semis, entre maïs fourrage et maïs grain s’explique par le fait que les surfaces foliaires et les gabarits de plantes sont plus courts en semis précoces. Ceci est dû aux conditions plus froides que rencontrent les cultures en semis précoces. La photosynthèse est réduite et la production de biomasse plante entière est affectée. Cependant la production de grain profite malgré tout de l’allongement du cycle permis par les semis précoces. En semis tardif (à partir du 10 - 15 mai), c’est la diminution du poids de 1 000 grains qui explique l’essentiel de la baisse du rendement en récolte grain.


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