dd7788.hr - Illustration Entrer plus tôt  sur les parcelles
Une partie de l’équipe de l’ETA devant l’automoteur et le nouvel épandeur sans tonne.

Entrer plus tôt sur les parcelles

Après avoir acquis un automoteur d’épandage de lisier en 2019, l’ETA Daniel Guégan utilise sur cette campagne un nouvel épandeur sans tonne. Les deux sont équipés d’une rampe à patins permettant de déposer le lisier en surface sans éclaboussure.

Dès que le ciel devient plus clément, l’ETA Daniel Guégan basée à Saint-Onen-la-Chapelle (35) dispose d’une force de frappe conséquente pour réaliser les épandages liquides de ses clients. Au total en 2020, près de 220 000 m3 ont été épandus par l’entreprise qui compte 11 salariés. Tonnes, automoteur, épandages sans tonne : tous les équipements sont dotés de DPA (Débit proportionnel à l’avancement) ou système similaire permettant la régularité de répartition.

Un 2e épandeur sans tonne en 2021

L’entreprise réalise de l’épandage sans tonne depuis environ 10 ans avec une rampe pendillard de 12 mètres. La nouveauté 2021, pour l’atelier lisier est l’acquisition d’un 2e épandeur sans tonne avec une rampe Bomech à patins de 18 m de largeur permettant de déposer le lisier en sillon au pied de la plante, sans éclaboussure, ni souillure des végétaux. « Sur les prairies, les vaches peuvent arriver plus tôt… Les émissions d’azote et les odeurs sont réduites avec ce système qui peut par ailleurs aller plus près des habitations », expliquent des salariés de l’ETA.

[caption id=”attachment_52744″ align=”aligncenter” width=”720″]dd7789.hr L’épandeur sans tonne a été le premier à sortir en ce début d’année.[/caption]

Le nouvel ensemble est monté sur un tracteur Fendt 826 S4 équipé d’un guidage GPS très précis (RTX) et de télégonflage pour moins de tassement du sol. « Ce matériel a été le premier à pouvoir sortir en parcelle cette année », note Michel Le Flohic, co-gérant de l’ETA. « Quand il est plein en entrée de parcelle, l’ensemble pèse 15 tonnes alors qu’une tonne classique avec pendillards fait 44 tonnes », ajoute le groupe. Chacun des deux systèmes est équipé de 800 m de tuyaux auquel on peut ajouter une rallonge de 400 m.

Automoteur d’épandage

Par ailleurs, en 2019, l’entreprise a acquis un automoteur d’épandage de lisier (marque Vredo). Cet automoteur dispose d’une capacité de 19  000 L et offre un bon débit de chantier. Il est également équipé de télégonflage et d’un système de « marche en crabe » sur la parcelle, c’est-à-dire que chacune des 4 roues ne passe qu’à un seul endroit à la fois (largeur de 4 m au total) pour préserver la structure du sol. « Par contre, sur la route on ne fait pas plus d’un  kilomètre avec cet outil. »
« Sur celui-ci, nous pouvons utiliser un enfouisseur à double disque, en forme de V pour une coupe nette dans la végétation. L’automoteur peut aussi être équipé de roues étroites jumelées pour entrer dans le maïs en début de végétation. »

Enfouissement à patins

Avantage de la rampe « Bomech » équipant l’automoteur et le 2e système d’épandage sans tonne : la forme spéciale du patin qui ne traîne pas les résidus végétaux à travers le champ. Les écoulements en caoutchouc sont résistants et un système de suivi de la surface du sol avec des ressorts adapte l’outil aux irrégularités du terrain.

Large panoplie

L’ETA Daniel Guégan dispose aussi de trois tonnes de 20 000 L équipées de rampes pendillards de 24 m (qui peuvent s’adapter en 18 m ou 21 m pour les passages de roues en céréales). Pour assurer l’approvisionnement des chantiers d’épandages, deux semi-citernes (30 000 L) et 3 caissons (45 ou 60 m3) sont disponibles. Autant de matériels qui permettent de moins salir les routes. Une pompe avec bras a aussi été acquise pour faciliter le travail.


Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article