7613.hr - Illustration Se former avant de travailler dans les serres
70 % de la main-d’œuvre dans les serres est féminine, il n’y fait pas froid l’hiver ni trop chaud l’été et les horaires fixes, sans astreintes le week-end, sont compatibles avec une vie de famille.

Se former avant de travailler dans les serres

Les demandeurs d’emploi peuvent bénéficier d’un mois de formation rémunéré par Pôle emploi débouchant sur un CDD pour travailler dans les serres de tomates, une cinquantaine de postes sont disponibles.

Les maraîchers d’Armor (ex-UCPT) lancent la campagne de recrutement de saisonniers pour travailler dans les serres de production de tomates des Côtes d’Armor. « Nous menons cette action depuis 17 ans en partenariat avec le Pôle emploi de Guingamp et de Lannion, le centre de formation de Iréo de Lesneven et l’Anefa (association nationale emploi formation en agriculture). L’objectif est de recruter pour cette année un peu plus de 50 demandeurs d’emploi et de leur proposer un mois de formation théorique et pratique financée par Pôle emploi afin d’apprendre les différentes tâches à accomplir dans une serre de tomates, connaître cette culture, découvrir l’intérêt des auxiliaires de culture… Après cette période de formation, les demandeurs d’emploi se verront proposer un CDD de 6 à 8 mois dans des exploitations produisant des tomates sous serre  », présente Guillaume Rostoll, responsable communication pour la coopérative Les Maraîchers d’Armor.

80 % des candidats signent un contrat

« L’an dernier, l’opération a eu un bon taux de réussite, 80 % des candidats ont signé un CDD suite à la formation qui alterne théorie et pratique en exploitation. Si le taux d’embauche est bon, nous manquons malgré tout de candidats puisque 28 personnes ont signé un contrat alors que nous avions 50 postes à pourvoir  », résume Loïc Conan, producteur de tomates à Plourivo et responsable emploi pour la coopérative. Pour cette année encore les serristes auront besoin de plus de 50 personnes à la sortie de ce programme de formation accéléré. Depuis un peu plus de 10 ans, les producteurs ont enclenché un mouvement de diversification dans les serres. Les tomates grappes laissent de plus en plus la place aux tomates cerise, cocktail ou autres variétés anciennes. « Quand le besoin en main-d’œuvre est de 4 à 5 personnes/ha en tomate grappe, sur certaines variétés en diversification nous montons à 7 à 9 personnes / ha. Nous avons donc des besoins en main-d’œuvre qui augmentent tout en gardant les mêmes surfaces de serres  », fait remarquer Guillaume Rostoll.
La prochaine formation démarre au mois de mars, les personnes inscrites à Pôle emploi qui souhaitent postuler sont invitées à une information collective suivie d’un entretien de motivation le 25 janvier à Lannion et le 4 février à Pleumeur-Gautier (inscription au Pôle emploi de Guingamp ou Lannion).


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