- Illustration Aviculture : De l’eau bien traitée
Le système est simple, ne prend pas beaucoup de place, nécessite peu de surveillance et le coût d’entretien est très faible.

Aviculture : De l’eau bien traitée

La désinfection de l’eau par électrolyse garantit un traitement homogène. Le biofilm est totalement détruit et l’eau ne sent pas le chlore.

Depuis deux ans et demi, Jean-Michel Choquet utilise un système de désinfection naturelle de chez Windwest pour l’eau de boisson de ses poulaillers de Trédion (56). « Ici, nous avons installé l’Olimpe-Agri qui permet de traiter entre 30 et 40 m3 d’eau par jour avec une cellule. En ajoutant simplement une deuxième cellule, on traite jusqu’à 80 m3 d’eau par jour », indique Stéphane Leyssale, président de Windwest. L’électrolyseur en ligne combine deux actions principales : il génère un champ électrique dans la cellule d’électrolyse qui va fragiliser et détruire immédiatement certaines bactéries et virus lors du passage de l’eau.

Il utilise les propres éléments minéraux dissous dans l’eau et, si c’est nécessaire, il ajoute des chlorures (0,1 g de sel/litre d’eau) et les transforme en un mélange d’oxydants puissants (dont 2 à 3,4 mg/L de chlore libre) capables de détruire définitivement les bactéries, virus, micro-organismes dans l’eau et fixés sur les parois des canalisations. Le débitmètre permet de contrôler le débit de chlorures injectés en instantané pour adapter la force de traitement dans la cellule afin d’avoir une eau de qualité homogène en permanence.

Sécuriser la qualité de l’eau

Ce système sécurise la qualité de l’eau dans les abreuvoirs et pipettes au niveau bactériologie et garantit des canalisations sans biofilm. Le chlore actif produit permet une rémanence de la désinfection ce qui empêche l’eau de se recontaminer au contact de l’air. « Nous allons générer 4 à 5 mg/L de chlore libre en sortie de cellule pour retrouver 2 mg/L en bout de ligne de pipettes. L’efficacité est démontrée sur les micro-organismes testés tels que coliformes, escherichia coli, entérocoques, salmonelles, flore aérobie revivifiable à 22°C et à 36°C, spores de bactéries anaérobies sulfito-réductrices », indique Stéphane Leyssale. L’eau après traitement est très appétente, elle n’a aucune odeur de chlore. Le système est très simple, nécessite peu de surveillance et le coût d’entretien est très faible, les seules pièces d’usures sont les plaques situées dans la cellule, à changer tous les 2 ans pour un coût de 450 €.

250 € de consommables par an

Jean-Michel Choquet a investi 9 000 € dans ce système de traitement qui assure les besoins en eau de 3 400 m2 en poulet et 2 400 m2 en dinde. L’installation de son fils et la construction d’un poulailler de 2 000 m2 ont nécessité d’équiper le système de traitement d’une 2e cellule pour un coût de 1 000 €. Le seul consommable est le sel, l’éleveur estime avoir besoin d’une tonne par an pour un coût de 250 € permettant de traiter environ 10 000 m3 d’eau. « Si le couvoir nous livre de bons poussins, nous n’avons pas besoin de traitements antibiotiques pendant la durée du lot », commente Jean-Michel Choquet. L’éleveur fait le lien avec l’installation de son système de traitement de l’eau et la baisse de ses dépenses vétérinaires. Avec ce traitement non oxydants le matériel ne se dégrade pas et les raccords en laiton ne sont pas attaqués.


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