L’accessibilité, clé d’un système herbager

 - Illustration L’accessibilité, clé d’un système herbager

Christophe Gendron, à Lalleu (35), a préféré investir dans 10 ha accessibles plutôt que dans un bâtiment. Les aménagements extérieurs ont permis d’allonger la saison de pâturage. En 2011, Christophe Gendron s’installe derrière ses parents. Il reprend 40 ha dont 30 ha accessibles en conventionnel. En 2015, il signe une MAE et décide de faire un nouveau bâtiment. « Je venais de décider de construire un bâtiment, quand on m’a proposé d’acheter 10 ha accessibles. Investir dans un bâtiment dans lequel les vaches allaient dormir 2 mois de l’année ne me paraissait plus du tout adapté. J’ai décidé de miser sur l’accessibilité et son aménagement. » Des chemins stabilisés Ce choix déclenche la conversion à l’agriculture biologique. « Les 10 ha étaient en bio, et pour les obtenir il fallait que je passe en bio. C’était l’occasion pour moi de faire mon passage en bio en étant plus souple sur mon autonomie alimentaire. » Accessibles, pas tout à fait. Christophe Gendron a investi dans un boviduc (33 000 €), des chemins et un réseau d’eau (20 000 €) pour améliorer l’accessibilité sur tout le parcellaire. Grâce à la stabilisation des chemins, la période de pâturage a été rallongée de 6 à 8 semaines par an. Et l’éleveur estime à près de 350 heures de travail en moins pour la distribution d’eau. Ces investissements ont été aidés par la Région Bretagne à hauteur de 10 500 € pour le boviduc et 5 730 € par le Département d’Ille-et-Vilaine pour les chemins et le réseau d’eau. « À terme, je ne veux pas cultiver plus de 3 ha de maïs. Je trouve qu’au printemps, quand on est seul, on cumule les chantiers stressants. Diminuer le maïs, c’est pour moi diminuer le stress. » conclut Christophe Gendron. L’été s’anticipe en avril « Depuis…

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