La surcharge de travail à l’index

Des représentants de la Chambre, de la Préfecture, de la Dirrecte (directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi), des services de remplacement et des groupements d’employeurs Solutis et Terralliance, lors du comité de pilotage, le 19 décembre à Pontivy. - Illustration La surcharge de travail à l’index
Des représentants de la Chambre, de la Préfecture, de la Dirrecte (directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi), des services de remplacement et des groupements d’employeurs Solutis et Terralliance, lors du comité de pilotage, le 19 décembre à Pontivy.

Le territoire de Loudéac-Pontivy expérimente un dispositif innovant pour détecter et soutenir les exploitants en déficit de main-d’œuvre. 50 accompagnements individualisés ont déjà été réalisés. Près de 700 exploitations avaient été ciblées au printemps dernier et informées de la démarche par courrier. À ce jour, une cinquantaine d’accompagnements individuels (une journée en moyenne) ont déjà été réalisés par les services de la Chambre d’agriculture, sur les 120 demandes d’agriculteurs. Une moitié sur le Pays de Pontivy, une autre sur celui du Centre-Bretagne. Les premiers suivis permettent de tirer quelques enseignements. La majorité des exploitations sont en lait spécialisé. Toutes les productions sont représentées à l’exception de la production légumière. La majorité des agriculteurs souhaitaient une vision extérieure sur la problématique main-d’œuvre (charge de travail, embauche…) ; d’autres voulaient du conseil sur les relations humaines au sein de l’entreprise (gestion des salariés) ou sur leur propre organisation du travail, notamment en élevage laitier. « Le fait de se poser pour penser à la charge de travail avec un œil extérieur est très apprécié », indique Christian Barbier, de la Chambre d’agriculture. Près de la moitié des agriculteurs accompagnés avaient déjà leurs décisions en tête, selon lui. « Ils voulaient simplement un avis pour conforter leurs choix ». Neuf d’entre eux ont embauché un salarié. Ils ont été suivis par l’Anefa (Association nationale emploi formation agricole) pour les démarches de recrutement. Il faut actuellement entre 3 et 6 mois, en moyenne, pour trouver un salarié. « La concurrence entre exploitations est importante et ne se fait pas seulement sur la rémunération mais au moins autant sur les conditions de travail, notamment en production laitière », explique Pierre-Yves Le Bozec, président du Sérémor (service de remplacement 56). Une quinzaine d’agriculteurs accompagnés ont choisi de faire appel aux services de remplacement et aux groupements d’employeurs pour soulager leur charge de travail….

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