De magasinier à conseiller en exploitation

Après 13 années d’expérience professionnelle comme magasinier chez Agrial à Ruffiac, Gaétan Moureaux, 34 ans, a intégré un Certificat de spécialisation (CS) au CPSA à Combourg pour développer des compétences techniques et commerciales. Le contact avec les agriculteurs, il le pratique au quotidien depuis qu’il travaille comme magasinier. Mais aujourd’hui, alors qu’il souhaite postuler en interne comme conseiller, il lui manque l’expérience du terrain et de l’exploitation. Gaétan Moureaux s’est alors interrogé sur son projet professionnel : il a suivi un bilan de compétences durant lequel, pendant plus de 6 mois, il a fait des recherches, réalisé des tests pour mettre en valeur ses compétences. Ces derniers ont validé son premier choix d’évoluer comme conseiller. Treize mois de formation Agrial, son employeur, a donc accepté de valider son inscription en Certificat de spécialisation responsable technico-commercial, au CPSA à Combourg, pour développer cette « approche terrain » qui lui faisait défaut. Depuis octobre, il a changé son rythme de travail en retournant une fois par mois en centre de formation. Durant 13 mois, il sera donc salarié en formation au sein de son entreprise. Apprentissage en binôme Titulaire d’un BTSA ACSE, il souhaite ainsi réacquérir les bases de l’approche stratégique d’une exploitation : « Comprendre les objectifs de l’agriculteur, analyser son système de production, pour voir avec lui comment y parvenir », explique-t-il. « On m’a attribué les missions de la valorisation des fourrages et du développement des ‘3F’ (Film-filets-ficelles). Dans un premier temps, j’ai été formé sur les produits. Et, depuis deux mois, je suis sur le terrain en binôme avec deux collègues conseillers, pour découvrir leurs approches. » Apporter une plus-value Des pratiques qu’il pourra mettre à profit sous peu : la saison de l’ensilage d’herbe approchant, sa principale activité consistera bientôt à proposer le conservateur et la bâche les plus adéquats aux adhérents de sa coopérative. « C’est cette partie conseil qui me plaît le plus et que j’appelle ‘l’approche terrain’. La partie commerciale s’appuie sur cette plus-value qu’on peut apporter. »

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