L'entrée par escaliers à l'intérieur du roto. La rotation dure 12 minutes. Les trayons sont lavés, essuyés (premiers jets tirés) puis trempés en fin de traite. - Illustration Le Gaec de Kerpeu, à Elven, opte pour un roto
L'entrée par escaliers à l'intérieur du roto. La rotation dure 12 minutes. Les trayons sont lavés, essuyés (premiers jets tirés) puis trempés en fin de traite.

Le Gaec de Kerpeu, à Elven, opte pour un roto

Avec 1,2 million de litres à produire et bientôt 1,5 million, le Gaec de Kerpeu a choisi un roto intérieur à 28 postes pour anticiper une nouvelle éventuelle augmentation d’effectif.

L’effectif est progressivement monté à 170 vaches sur la ferme de Kerpeu, à Elven. La charge de travail dans la salle de traite 2 x 5 postes devenait difficilement supportable L’associé en charge de la traite y passait 3,5 heures deux fois par jour. Désormais, 150 vaches sont traites à deux personnes en deux heures (temps de lavage compris), dans un roto intérieur, installé en juillet 2017. Un temps de travail allégé pour les trois associés du Gaec. « Nous n’avions pas un bâtiment adapté au robot de traite. Nous avons choisi le roto car l’évolution de l’effectif n’entraîne pas de modification du système et, une fois la traite finie, elle est finie », assène Jacques Adelis, l’un des associés.

[caption id=”attachment_35733″ align=”aligncenter” width=”720″]Jacques et Anita Adelis (et Ronan, leur fils) et Marie-Annick Guillo (à droite), associés du Gaec, lors d'une porte ouverte organisée par Fulwood-Packo. Jacques et Anita Adelis (et Ronan, leur fils)
et Marie-Annick Guillo (à droite), associés du Gaec, lors d’une porte ouverte organisée par Fulwood-Packo.[/caption]

L’installation prochaine de son fils devrait permettre de produire 300 000 litres supplémentaires. Le bâtiment neuf qui abrite le roto a été auto-construit, à l’exception de la charpente. La configuration du terrain a permis une entrée « souterraine » (laiterie à un niveau inférieur et montée par escaliers à l’intérieur du roto qui se trouve au niveau de l’étable). L’étable a elle-même été largement auto-construite, entre 2015 et 2017. Deux cent logettes avec tapis et matelas ont été aménagées. Un racleur permet de curer les couloirs en ciment.

Près de 200 000 €

Le sol de la salle de traite est équipé d’un ascenseur pour soulager les trayeurs. Les postes de traite sont équipés de compteurs à lait. « À l’avenir, les associés pourront y ajouter des analyseurs (TB, TP, lactose, sang, cellules) s’ils le souhaitent », indique Simon Rohart, de la société Fulwood-Packo, concepteur du matériel. L’installation (hors maçonnerie) coûte, pour une installation de cette dimension, entre 180 000 et 200 000 €. L’entreprise fournit des installations pour chèvres, brebis, vaches, bufflonnes et chamelles (un premier élevage dans le sud de la France). D’autres portes ouvertes ont eu lieu dans des élevages bretons avec différents systèmes de traite : roto, robot et simple équipement.


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