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Du bon foin

Suivant la teneur en matière sèche du départ, de 2 à 5 kg d’eau sont à évaporer par kg de MS de fourrage vert pour le transformer en foin. La dessiccation est rapide au départ car l’eau est perdue facilement tant que les stomates restent ouverts et parce qu’une partie (les 2/3 environ) de l’eau des tiges migre vers les feuilles qui se dessèchent plus vite que les tiges. Elle est lente ensuite car l’eau doit être perdue à travers la cuticule dont la partie extérieure cireuse est très imperméable.

Durant le fanage, le fourrage va subir des pertes liées à la respiration : celle-ci est l’équivalent d’une combustion ; elle transforme les sucres en CO2 et H2O. Les pertes de feuilles affectent essentiellement les légumineuses (durant la fenaison, la luzerne perd au minimum 25 % de ses feuilles). Le lessivage éventuel par la pluie entraîne quant à lui les sucres. Enfin, des pertes peuvent se rajouter lors de l’échauffement d’un foin pressé insuffisamment sec.

Il en résulte :

  • Une diminution de la digestibilité de la matière organique de 0 à 16 points. Elle est minimale (6%) en moyenne pour les graminées ventilées en grange ou séchées rapidement au champ par beau temps.
  • Une diminution faible de la teneur en matières azotées chez les graminées, mais plus ou moins importante chez les légumineuses suivant l’importance de la perte des feuilles.

Chez les bovins, on peut considérer que l’ingestibilité des foins de graminées récoltés par beau temps et bien conservés est identique à celle des fourrages verts correspondants lors de la fauche.

Source : AFPF


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