Au premier plan : Florian, Christelle et Bruno Le Parc, aviculteurs à Priziac ; au deuxième plan : Noël Lotout, technicien Sanders Bretagne ; David Charrier, salarié de l’élevage et Patrick Le Magueresse, commercial Sanders Bretagne. - Illustration Les poulettes en volière ont pris la place des pondeuses en cages
Au premier plan : Florian, Christelle et Bruno Le Parc, aviculteurs à Priziac ; au deuxième plan : Noël Lotout, technicien Sanders Bretagne ; David Charrier, salarié de l’élevage et Patrick Le Magueresse, commercial Sanders Bretagne.

Les poulettes en volière ont pris la place des pondeuses en cages

Christelle et Bruno Le Parc, aviculteurs à Priziac (56), ont fait le choix d’arrêter la production d’œufs en cages dans un de leurs poulaillers pour se lancer dans l’élevage de poulettes en volière.

La demande grandissante en œufs alternatifs et la conversion du mode d’élevage en cage vers de la volière et du plein air augurent aussi des adaptations chez les éleveurs de poulettes. En effet, une future pondeuse qui évoluera dans une volière doit être élevée dans un système volière pour favoriser son adaptation et éviter la ponte au sol. « Pour répondre à cette demande de poulettes élevées en volière, nous avons décidé de transformer notre poulailler de 50 000 pondeuses en cages en poussinière de 60 000 poulettes élevées en volière », déclarent Christelle et Bruno Le Parc, aviculteurs à Priziac (56).

Un investissement de 7 €/poulette

[caption id=”attachment_34229″ align=”alignright” width=”268″]Pour les interventions d’élevage au deuxième étage de la volière, les éleveurs vont tester ce petit échafaudage afin de travailler en sécurité. Pour les interventions d’élevage au deuxième étage de la volière, les éleveurs vont tester ce petit échafaudage afin de travailler en sécurité.[/caption]

La structure du poulailler n’a pas subi de transformation pour passer de la pondeuse cage à la poulette en volière. « Nous avons simplement changé les turbines d’extraction d’air. Les pondeuses sont parties le 26 décembre 2017 et les poulettes sont arrivées le 10 avril 2018 », précise Bruno Le Parc. Les éleveurs ont investi 450 000 €, soit 7 € par poulette (subvention PCAEA de 30 000 € déduite) pour convertir leur poulailler. Ils ont opté pour une volière Big Dutchman à deux étages. « Ce type de volière est adapté aux bâtiments de pondeuses en cages. La hauteur convient parfaitement pour optimiser le bâtiment. Nous avons installé quatre rangées de volières à deux étages qui permettent d’élever 60 000 poulettes par lot. Le poulailler est séparé en deux sur la longueur et en quatre sur la largeur ce qui offre la possibilité de faire 8 lots différents dans le poulailler. Les poulettes évoluent dans le même environnement que lorsqu’elles seront en production », expliquent les aviculteurs.

Les poulettes sont élevées pendant 17 semaines avant leur transfert chez le producteur d’œufs. Les éleveurs tablent sur 2,4 lots par an avec un vide sanitaire de 3 semaines entre chaque lot. « Le travail va être différent qu’en poussinière au sol. Il faut passer du temps à éduquer les poulettes et venir les coucher le soir. De leur arrivée jusqu’à 4 ou 5 semaines elles vont rester dans la volière. Ensuite, on ouvre pour qu’elles évoluent dans les couloirs. L’étape suivante est l’ouverture de l’accès sous les volières pour qu’elles occupent la totalité de l’espace », explique Bruno Le Parc.

60 heures de lavage au vide sanitaire

Enfin, le vide sanitaire sera aussi une période de travail intense. Les éleveurs estiment que rien que le lavage du bâtiment et de la volière va nécessiter autour de 60 heures. Cette première expérience d’élevage de poulettes en volière amène déjà les éleveurs à réfléchir à la transformation en volière d’un second poulailler de 44 000 poulettes au sol situé sur un autre site. 


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