La CSPCA de Cork accueille tous types d’animaux, de la tarentule à la truie, en passant par les chiens. - Illustration Arche de Noé en Irlande
La CSPCA de Cork accueille tous types d’animaux, de la tarentule à la truie, en passant par les chiens.

Arche de Noé en Irlande

Des élèves de 2e année de BTS Productions animales du lycée agricole du Nivot prennent la plume pour raconter le stage à l’étranger effectué dans le cadre de leur formation. Cette semaine, Solène Cazoulat nous amène en Irlande, à Cork, dans un refuge pour animaux.

[caption id=”attachment_33689″ align=”alignright” width=”151″]Solène Cazoulat, élève au lycée agricole du Nivot Solène Cazoulat, élève au lycée agricole du Nivot[/caption]

« Nous avons déjà accueilli 71 tarentules le même jour, car nous récupérons parfois les animaux issus de marchés noirs » déclare Sarah, bénévole au sein de la CSPCA de Cork, équivalent de la Société protectrice des animaux en France. La tarentule, c est une des espèces que l’on peut croiser dans cette structure. Chaque jour, des animaux arrivent : chiens, chatons mais aussi poules, cannetons, lapins, oiseaux… « L’hiver dernier, nous avons même récupéré un phoque qui s’était échoué dans le port, une truie gestante vagabondant dans les rues de Cork ». Du fait de la grande diversité des animaux accueillis, la structure possède de nombreux hébergements : 2 écuries, un van, des chenils, des terrariums.

Des dons en nourriture et en matériel

La CSPCA emploie 5 salariés et peut également compter sur ses bénévoles. L’amour des Irlandais envers les animaux est impressionnant, il n’est pas rare de voir la même personne revenir chaque jeudi promener un chien, d’être remerciée par les passants dans les rues lorsque les chiens sont en balade. Chaque jour, la CSPCA reçoit des dons, que ce soient de la nourriture, des accessoires, un aquarium ou encore des plants de décorations pour l’enclos des oiseaux. Chaque animal à sa place au sein du refuge. Pour adopter un des occupants des locaux, il faut compter 70 € pour un chat et 150 € pour un chien.

Une réglementation différente

Les animaux sont cependant victimes des phénomènes de société : après le décès d’une femme dans la ville voisine, tuée par ses 2 Tosas, chiens japonais appréciés de la mafia nommée Yakusa, une vague de chiens de type American Staffordshire, Staffordshire Bull Terrier ont été recueillis à la CSPCA.
Il faut savoir que la loi concernant les chiens dangereux n’est pas la même qu’en France, les chiens concernés ne sont pas exactement les mêmes. Le Berger Allemand est dit « chien dangereux » tout comme le Bull Mastiff, Rodhesian Rigdeback, Rotweiller, l’Akita…

Solène Cazoulat


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