Fumier vieilli sur prairie

Le fumier vieilli constitue un amendement complet pour les prairies. Un apport tous les 3-4 ans sur prairie en pâturage exclusif ou tous les ans sur parcelle fauchée permet d’obtenir des arrière-effets en azote et de maintenir la disponibilité en phosphore et potasse.

Pour une dégradation rapide du fumier épandu, le sol doit être suffisamment humide et réchauffé. La période la plus adaptée se situe souvent sur octobre et novembre. Il est conseillé de respecter un délai épandage-pâturage de 3 semaines minimum et de 4 à 5 semaines de préférence.

L’idéal est d’épandre 15 t/ha avec un épandeur muni d’une table d’épandage qui émiette bien le fumier. Ce dernier se décompose alors plus rapidement. Il est déconseillé d’épandre plus de 30 t/ha afin de ne pas couvrir plus de 30 % de la surface épandue. En épandant avec un épandeur classique, le fumier se décomposera plus lentement, mais si l’opération est réalisée avant décembre, il ne restera pas de résidus sur l’herbe au printemps.

La matière organique déposée en surface attire les lombrics qui l’incorporent au sol et contribuent ainsi par leurs galeries à une bonne aération de la prairie. Dès la reprise de la minéralisation au printemps suivant, une libération d’azote plus importante et plus rapide se produit, induisant un effet direct sur la pousse de l’herbe. Le phosphore et la potasse contenus dans le fumier sont disponibles rapidement, l’effet direct est équivalent à celui des engrais minéraux les plus efficaces.


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