Les coulisses des États généraux

egalim-atelier - Illustration Les coulisses des États généraux

Certains ateliers des États généraux de l’alimentation sont déjà à mi-parcours. Les États généraux de l’alimentation battent leur plein. Les réunions d’ateliers s’enchaînent. Certains sont déjà à mi-parcours. Les professionnels rapportent que les positions y sont parfois bien campées. Pour autant, certains constats sont partagés et le dialogue s’instaure progressivement, et même au-delà des réunions d’ateliers. Les présidents d’ateliers, tous comme les coordonnateurs, sont sous pression du ministère de l’Agriculture pour aboutir à du concret d’ici la fin septembre, pression qu’ils retransmettent aux participants. Pour gagner du temps et ne pas s’en tenir aux constats, déjà bien connus, chaque participant est invité à envoyer ses propositions en amont des réunions d’ateliers. La plate-forme en ligne des États généraux (www.egalimentation.gouv.fr) s’enrichit de propositions. Au 14 septembre, les compteurs affichent 8 600 contributions et 60 400 votes, la thématique ayant le plus de succès étant « comment rémunérer équitablement les agriculteurs » (2 225 contributions, 18 100 votes) suivie de « comment accompagner la transformation de notre agriculture » (1 600 contributions, 11 900 votes). Les premières propositions de plusieurs organisations ont animé le Space, du 12 au 15 septembre, à Rennes (35) et ont fait débat à l’Assemblée nationale où les filières étaient auditées par les députés. Pascal Vinet, directeur général de Coop de France, regrette que dans aucun des ateliers, on ne veuille aborder les questions européennes, notamment dans les ateliers qui abordent les questions de revenu des agriculteurs et de partage de la valeur. « Alors que la Commission européenne et le Parlement européen sont en pleine réflexion sur les moyens de renforcer les organisations de producteurs afin de leur donner plus de pouvoir dans les négociations, pourquoi le ministère ne veut-il pas que l’on fasse des propositions sur la réglementation européenne, notamment en matière de réglementation commerciale et de droit de la concurrence ? On ne peut pas penser l’agriculture française sans penser l’Europe », s’insurge-t-il….

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