Des produits sains des champs à l’assiette

De gauche à droite : Benoît Amice, Franck Pichot, Aude Gaillard, Pascal Ballé et Jean-Luc Ménard. - Illustration Des produits sains des champs à l’assiette
De gauche à droite : Benoît Amice, Franck Pichot, Aude Gaillard, Pascal Ballé et Jean-Luc Ménard.

Les consommateurs veulent des produits sains, respectueux de l’environnement, du bien-être animal… Outre les démarches qualité, la communication directe entre les agriculteurs et les citoyens est à renforcer. « Mettons les pieds dans le plat », ont proposé les Jeunes Agriculteurs lors de leur traditionnelle soirée-débat organisée en amont de la Fête de l’agriculture. Cette année, ils ont décidé de se pencher sur le thème de la santé dans l’assiette. Face à la montée en puissance des logos, labels, signes de qualité d’une part, et les vidéos d’élevage, la chute de consommation des produits animaux d’autre part, les agriculteurs s’interrogent. La question du retour de la valeur ajoutée est un autre point crucial. Davantage d’oméga 3 « Représentant 68 % de nos apports en protéines et 50 % en lipides, les produits animaux sont essentiels aux omnivores que nous sommes. Ils contiennent des nutriments indispensables, dont certains comme la vitamine B 12 qu’on ne trouve pas dans les végétaux », a introduit Aude Gaillard, du service éco-nutrition de Bleu-Blanc-Cœur. L’entreprise basée à Combourtillé (35) développe une démarche de filière pour une agriculture à vocation santé, en lien avec un cadre scientifique solide. Elle vise notamment à rééquilibrer le profil des acides gras dans l’alimentation humaine, en augmentant la teneur en oméga 3 qui baisse dans les œufs, les laitages, les viandes depuis les années 60. « Aujourd’hui, nous ne consommons que le tiers de nos besoins en oméga 3 », précise Jean-Luc Ménard, technicien chez Eurial. La coopérative développe la marque Agrilait qui respecte le cahier des charges Bleu-Blanc-Cœur. « Au printemps, les vaches mangent de l’herbe, et en automne / hiver, elles sont complémentées avec des graines de lin. Les producteurs sont rémunérés en fonction de la teneur en omega 3 du lait. » « Nos filières permettent aussi de réduire les émissions de méthane », complète Aude Gaillard….

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