Données d’élevage : “Éviter les saisies en doublon”

« Avec une meilleure traçabilité des données de génétique et de santé, nous pourrions capter plus de valeur ajoutée sur la vente de nos génisses », espèrent Fabrice Jubin et son épouse Christelle, éleveurs à Quévert (22). - Illustration Données d’élevage : “Éviter les saisies en doublon”
« Avec une meilleure traçabilité des données de génétique et de santé, nous pourrions capter plus de valeur ajoutée sur la vente de nos génisses », espèrent Fabrice Jubin et son épouse Christelle, éleveurs à Quévert (22).
Évolution, BCEL Ouest et de GDS Bretagne créent une filiale Innoval pour valoriser auprès des éleveurs les données collectées sur les élevages bretons.

« Les données sont nombreuses sur une exploitation de polyculture élevage et chaque partenaire a son propre site, ce qui nécessite souvent de saisir les chiffres en doublon, si ce n’est plus… », expliquent Christelle et Fabrice Jubin, qui exploitent 100 ha à Quévert (22) et gèrent un atelier de 65 vaches laitières. Alors un portail commun où les données ne seraient saisies qu’une fois ou récupérables par les éleveurs et tous les partenaires de l’élevage, ils en rêvent « pour un gain de temps, de fiabilité et de productivité », grâce à une meilleure efficience des services de leurs partenaires. Le portail commun est leur première demande, en attendant de voir les services futurs qui peuvent aussi leur être apportés par le rapprochement politique de trois de leurs partenaires GDS Bretagne, Évolution et BCELO.

[caption id=”attachment_26431″ align=”aligncenter” width=”600″]« Avec une meilleure traçabilité des données de génétique et de santé, nous pourrions capter plus de valeur ajoutée sur la vente de nos génisses », espèrent Fabrice Jubin et son épouse Christelle, éleveurs à Quévert (22). « Avec une meilleure traçabilité des données de génétique et de santé, nous pourrions capter plus de valeur ajoutée sur la vente de nos génisses », espèrent Fabrice Jubin et son épouse Christelle, éleveurs à Quévert (22).[/caption]

Plus de valeur ajoutée

Si les premières années, par manque de place, le croisement faisait loi sur le site principal de l’exploitation, un nouveau bâtiment en 2008 a permis d’élever des génisses Prim’Holstein, dont certaines sont destinées à la vente. « Demain, avec une meilleure traçabilité des données de génétique et de santé, nous pourrions capter plus de valeur ajoutée sur la vente de nos génisses », espère l’éleveur. Un atout face à une conjoncture moins stable. Cette année, ils ont opté pour une baisse volontaire de la production avec l’aide européenne à l’automne. Ils espèrent aussi gagner 20 €/ 1 000 L de coût de production avec la baisse du concentré de production de 1,3 t à 1 t/VL et moins de soja distribué. Le troupeau est temporairement passé de 8 800 à 8 000 kg/VL.

Évolution, BCEL Ouest et GDS Bretagne créent Innoval

 


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