Le peson enregistre le nombre d’individus pesés sur la journée, le poids, le GMQ et l’homogénéité du lot - Illustration En 2016, repli des abattages de volailles
Le peson enregistre le nombre d’individus pesés sur la journée, le poids (mini, moyen, maxi), le GMQ et l’homogénéité du lot.

En 2016, repli des abattages de volailles

Sur l’année 2016, les abattages totaux de volailles se replient de près de 4% en têtes et de près de 3% en téc. Les tonnages de poulets baissent de 1,8% et ceux de canards de 16%. A l’inverse, les tonnages de dindes progressent de 3,1%.

Les abattages de poulets en têtes continuent de se replier en décembre

En décembre, les abattages de volailles toutes espèces confondues se replient en têtes de près de 2%. Sur l’année 2016, les abattages de volailles se replient de 3,7 % en têtes et de 2,9% en téc, par rapport à 2015. Les abattages de poulets qui constituent 80% des abattages totaux reculent de 3% en têtes et de 1,8% en poids. Ceux de canards se replient de 14% en têtes et 16% en poids, suite à l’épidémie de grippe aviaire qui a touché l’espèce à gaver. De leur coté, les abattages de dindes se replient de 0,8% en têtes, mais progressent de 3,1% en téc, conséquence d’une augmentation du poids moyen de 3,8% en un an à la suite de retards d’enlèvements, liés à des difficultés de commercialisation.

En novembre, les mises en place de poussins de poulets de chair sont quasi stables et celles de dindonneaux se replient fortement : – 21%. A l’inverse, les mises en place de canetons progressent de 13%. Les exportations totales de viandes et préparations de volailles (29% de la production) sont en baisse en glissement annuel (- 14%), alors que les importations progressent de 10%. Les exportations de viande de poulet se replient de 23%, soit 9 800 tec de moins. Cette baisse concerne en quasi-totalité les pays tiers, notamment l’Arabie Saoudite, l’Afrique du sud et l’Ouzbekistan. De leur coté, les importations de viande de poulet progressent de 11%, soit 4 500 tec de plus. L’augmentation provient en grande part de l’Espagne, de la Belgique et du Brésil.

La production de volailles serait quasi stable au cours des neuf premiers mois

Au cours des neuf premiers mois de 2016, en totalisant 1 360 milliers de téc, la production indigène de volailles de chair toutes espèces confondues calculée par modèle serait quasiment stable par rapport à 2015. La situation varie selon l’espèce : production en repli de 1% pour le poulet, en progression pour la dinde (+ 5%) et en forte baisse pour le canard (- 12%).

Au cours de la même période, le solde du commerce extérieur de viandes et préparations s’est aggravé en volume (391 milliers de téc exportées contre 446 milliers de téc importées). En particulier, le déficit commercial des viandes de poulet a plus que doublé en glissement anuuel.

Ainsi, les exportations de viandes de poulet se sont réduites de 10%, soit 35 000 téc de moins : + 5 800 téc vers l’Union européenne et – 40 800 téc vers les pays tiers, notamment le Moyen-Orient (- 22 000 téc). Dans le même temps, les importations de viandes de poulet progressent de 3,1%, soit 11 800 téc de plus : + 10 500 téc depuis l’Union européenne et + 1 300 téc depuis les pays tiers, notamment depuis le Brésil (+ 800 tec). Dans le même temps, la consommation apparente de viandes de volailles, calculée par bilan provisoire, augmenterait de 3,5%. Elle progresserait pour le poulet et la dinde (+5 %), mais reculerait pour le canard (-11 %).

La production d’œufs

Au cours des neuf premiers mois de 2016, la production totale d’œufs de consommation calculée par modèle est en baisse (- 2,9%) par rapport à la même période en 2015. Les mises en place de poulettes de ponte d’œufs de consommation se replient de 5,5% au mois de novembre en glissement annuel, mais progressent de plus de 5% en cumul depuis début 2016.

En conséquence, le modèle SSP-ITAVI-CNPO de prévision de production intensive d’œufs de consommation table sur une progression de 4 % pour le mois de mars 2017, en glissement annuel. Pour le premier trimestre 2017, la hausse atteindrait 3,7% en cumul. En décembre, le prix à la production de l’œuf progresse de 20% en glissement annuel et de 14% par rapport à la moyenne quinquennale, dans un contexte de production plutôt réduite.

Source Note de conjoncture Agreste


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