Grâce au séchage en grange et à l’investissement récent dans un déshumidificateur, Hervé Loury valorise au maximum la production de l’herbe sur son exploitation de Vitré. [caption id=”attachment_24802″ align=”alignright” width=”198″] Hervé Loury, gérant del’EARL des Ferrières, à Vitré (35)[/caption] Trois feuilles. C’est le stade de récolte optimal de l’herbe sur l’EARL des Ferrières, à Vitré. L’herbe est valorisée par le pâturage des 80 vaches laitières, ou récoltée et stockée en vrac dans des cellules après séchage, pour une distribution hivernale. 1 VL/ha Avec une vache à l’hectare, le système extensif mis en place depuis 20 ans sur les 75 ha de prairies de l’exploitation n’a plus rien à voir avec celui sur lequel s’est installé Hervé Loury, en 1990 (12 000 L/ ha sur 24 ha, achats de nombreux intrants). Aujourd’hui l’exploitation est quasi autonome et les 5 500 L de lait par vache sont produits uniquement par l’herbe, toute l’année. Seul 1 kg de son par vache laitière est acheté, pour pallier tout autre apport de minéral. Aucun autre concentré de production n’est distribué. En misant sur un fourrage de qualité, le producteur maintient la même production laitière stable toute l’année. Il a détaillé son exploitation de l’herbe le 15 décembre, lors des « Jeudis du Foin », animation proposée par Ségrafo, association de promotion du séchage en grange, en collaboration avec Agrobio 35 et le syndicat intercommunal du bassin versant de la Vilaine amont. « Je travaille quand il fait beau » Avec peu de pression animale sur sa surface, les prairies ne sont pas refaites, exception cette année sur une parcelle ayant exigé un drainage. Dans ce cas, il utilise un mélange de 50 % de légumineuses et 50 % de graminées, implanté sous couvert d’avoine au printemps. Puis, au fur et à mesures des années, les espèces…
De l’herbe toute l’année pour les vaches laitières