L’autonomie prime sur le troupeau allaitant bio

Jean-Michel et Sonia Prieur développent un atelier naisseur engraisseur en race limousine. L’autonomie en fertilisation organique et alimentation est atteinte sur le troupeau bovin. Sur leur exploitation en agriculture biologique située à Vendel, Jean-Michel et Sonia Prieur développent un atelier de viande bovine bio, à côté de leurs deux bâtiments de poules pondeuses mis en service en août 2015 (vente directe), et de leur gîte d’accueil. « J’avais quelques femelles limousines que nous avons complétées avec une douzaine de génisses amouillantes achetées chez un éleveur du Centre Bretagne fin 2015 », retrace Jean-Michel Prieur qui achète aussi quelques broutards bio. « Cette année, nous allons avoir 16 vêlages. L’objectif est de monter à une vingtaine prochainement. » L’élevage est autonome sur la fertilisation organique et sur l’alimentation des bovins (achat d’aliment bio pour les poules pondeuses). Sur la SAU de 28 ha, une dizaine d’ha d’herbe, 4 ha de mélange céréalier (féverole, triticale et avoine nue) et 5 ha de maïs fourrage servent à nourrir le troupeau allaitant, le reste est en cultures de vente : céréales (seigle et avoine nue commercialisés via les Greniers bio d’Armorique) et colza. Rentrés tous les jours au bâtiment Le pâturage est optimisé sur des paddocks de 3 jours maximum, plus le fil en saison de pousse. « Je souhaite passer en paddocks de deux jours. » Chaque matin, toute l’année, les bovins sont ramenés en bâtiment pour venir manger du maïs, voire d’autres fourrages à l’auge. « Non seulement cela limite les pertes au champ, mais en plus les animaux sont plus dociles avec ces manipulations, et cela me permet de les observer. » L’hiver, les bovins sont rentrés dans le bâtiment qui a été construit en 2013 (hébergeant initialement une activité d’élevage de génisses laitières). Pour le moment, toutes les femelles sont gardées en renouvellement. Les mâles sont soit vendus en veaux, soit en jeunes bovins. « Ce sont des JB jeunes de 16 mois et 350 kg de carcasse environ, conformés U= en moyenne. Ces animaux sont rentrés en bâtiments pour les trois derniers mois d’engraissement et sont alors nourris avec de l’ensilage d’herbe, de l’ensilage de maïs et du méteil grain. Ce dernier est augmenté progressivement sur la dernière phase. » Un soin particulier est évidemment apporté à la qualité des fourrages. « Le maïs est ensilé à 33 % de MS, pas plus, cela fonctionne très bien sur les femelles et les mâles. Pour mes parcelles en herbe, j’utilise des mélanges suisses multivariétaux. L’herbe est stockée en ensilage et foin. » Tout est valorisé En 2016, l’éleveur a commercialisé une dizaine d’animaux en vente directe (« veaux sous la mère » ou JB), et une quinzaine d’animaux via Unebio. « Cet intermédiaire me permet de valoriser aussi bien les veaux, les JB que les femelles », apprécie l’éleveur.

L’autonomie prime sur le troupeau allaitant bio

Une analyse d’eau conforme par an

12 000 m2 supplémentaires pour l’usine de Väderstad

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